

Depuis sept mois, les Libanais n'ont plus de gouvernement pour remédier à la crise économique, politique, sanitaire et sociale qu'ils traversent. Une situation que la classe politique locale se montre peu encline à débloquer.
- Aurélien Colly
- Ziad Majed Chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris
Début mars, les contestations ont repris au Liban pour dénoncer la crise économique et la situation politique et sociale désastreuse du pays. Les Libanais manifestent régulièrement depuis automne 2019 contre un pouvoir qu'ils jugent corrompu et la chute de leur niveau de vie : 55% de la population vit sous le seuil de pauvreté, tandis que 35% est au chômage. Le PIB par habitant est passé de 8 000 dollars à 2 740 dollars par habitant entre 2017 et 2020, alors que la valeur de la livre libanaise a été fortement dépréciée et que le pays est surendetté. Une situation dramatique que la pandémie et l'explosion survenue dans le port de Beyrouth le 4 août dernier ont contribué à alimenter.
Depuis sept mois, le Liban n'a officiellement plus de gouvernement pour remédier à la crise. Le premier ministre Hassan Diab, démissionnaire depuis la catastrophe de Beyrouth, a été remplacé en octobre par Saad Hariri qui n'est toujours pas parvenu à former un gouvernement. La dernière rencontre entre ce dernier et le président Michel Aoun la semaine passée s'est soldée par un nouvel échec par manque de consensus entre les deux hommes. "L'heure est venue de renforcer les pressions" afin de pousser la classe politique libanaise à trouver un compromis, a estimé lundi le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian.
Avec nous pour en parler
Ziad Majed est politologue franco-libanais et professeur associé à l'Université américaine de Paris.
Nous entendrons également Aurélien Colly, correspondant de Radio France à Beyrouth.
Le Bruit du monde est à la frontière du Texas, où se pressent plus en plus de migrants
Plusieurs centaines de demandeurs d'asile arrivent chaque jour dans l’un des quatre points d’entrées vers les Etats-Unis : San Diego en Californie, et trois villes au Texas. Ils y sont jusqu’à 700 a prendre chaque jour des bus pour aller aux quatre coins des Etats-Unis.
Depuis que Joe Biden est arrivé au pouvoir, les migrants se pressent pour entrer.
Mais ce n'est pas si simple : ils arrivent aux Etats-Unis en temps de pandémie, alors que plusieurs décrets restrictifs de l’administration Trump sont toujours en place.
Un reportage signé Thomas Harms.
Également au programme de cette émission
- Sous les radars, la chronique d'Amélie Perrier
- Le cinéma en VOD, par Corinne Pélissier
Excellent à l’écran dans les rôles de serial killer ou de braqueur, Takeshi Kitano est encore meilleur encore derrière la caméra. La star du cinéma nippon se dévoile dans un documentaire diffusé ce soir sur Arte. L’occasion de se replonger dans sa filmographie.
- Le monde d'après, l'édito de Jean-Marc Four
Programmation musicale
SILK SONIC - Leave the door open
PINK MARTINI - Amado mio
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