Retardée par la guerre en Ukraine, l’Allemagne fermera ses trois dernières centrales nucléaires en activité ce samedi 15 avril. 60 ans après son entrée dans le nucléaire, notre voisin européen souhaite désormais mener sa transition énergétique en développant les énergies renouvelables.
- Phuc-Vinh Nguyen Chercheur en politiques énergétiques à l’Institut Jacques Delors
- Sébastien Baer Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, correspondant à Berlin
Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’Allemagne n’a fait que réaffirmer sa volonté de sortir du nucléaire. En partie dépendante du gaz russe, le projet avait été retardé de quelques mois à cause de la guerre en Ukraine. Elle aura attendu ce samedi 15 avril pour fermer définitivement ses trois dernières centrales nucléaires.
La priorité pour le gouvernement allemand est désormais le développement des énergies renouvelables. L’objectif est d’arriver à 80% d’énergies renouvelables d’ici 2030. Selon les évaluations de l’Institut sur l’économie de l’Energie à Cologne (EWI), il faudrait installer six éoliennes par jour pour atteindre ce niveau. Pour le moment, l’Allemagne est toujours dépendante des énergies fossiles, notamment du charbon qui représente encore un tiers de sa production d’électricité.
Sortir du nucléaire a toujours divisé le débat public allemand. Contrairement aux écologistes, les libéraux comme les conservateurs insistent sur la nécessité du nucléaire pour garantir un approvisionnement énergétique suffisant. Et la population est tout autant divisée. Selon un récent sondage, 52% des Allemands sont favorables à une prolongation de la durée de vie des centrales.
En sortant du nucléaire, l’Allemagne est-elle précurseur ou simplement à contre-courant ? Avec nous pour en parler, Phuc-Vinh NGuyenne, chercheur en politique énergétique à l'Institut Jacques Delors et Sébastien Baer, correspondant à Berlin pour Radio France.
Le Bruit du monde est ce soir au Brésil
A Rio, un projet de descendre le Pain de Sucre en tyrolienne fait actuellement polémique. Ce sommet haut de 396 mètres accueille déjà un téléphérique pour que les touristes puissent admirer le paysage de la baie de Rio. Le projet est l’installation de quatre tyroliennes qui relieront le Pain de Sucre à son voisin le “Morra da Urca”. Menée par une entreprise privée, il est loin de faire l’unanimité. Le reste, c’est Sarah Cozzolino qui raconte.
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