

Suite à une pression de leurs alliés occidentaux, l’Allemagne et les Etats-Unis ont annoncé hier la livraison prochaine de chars d’assaut Leopard II et M1 Abrams à Kyiv. Cette décision va-t-elle modifier les rapports de force entre l’Ukraine et la Russie ?
- Omar Ouahmane grand reporter à la Rédaction internationale de Radio France, envoyé spécial permanent à Dakar
- Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou
Après des mois de discussions et de pressions de la part de ses alliés occidentaux, mais surtout de Volodymyr Zelensky, Olaf Scholz a enfin autorisé hier la livraison de 14 chars Leopard II. Joe Biden a également cédé en autorisant la livraison de 31 chars Abrams M1.
Kyiv parle d’une “journée historique, un de ces jours qui sera déterminant pour notre future victoire.” Tout en rappelant qu’une telle décision doit être le début d’une aide militaire massive de la part des Occidentaux. “Nous avons besoin de centaines de chars” rappelle Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne.
L’envoie de chars en Ukraine redonnent espoir à sa population, qui reproche tout de même aux occidentaux de ne pas avoir pris la décision plus tôt. Les ukrainiens espèrent que ces chars d’assaut changeront le cours de la guerre et mettront fin à la guerre des tranchées.
La Russie a bien entendu exprimé son mécontentement et voit cette décision comme une preuve de la “cobelligérance” européenne et américaine dans le conflit. Beaucoup estiment pourtant qu’une ligne a été franchie. Onze régions en Ukraine ont d’ailleurs été touchées par des bombardements après les annonces, faisant 11 morts.
L’envoie de chars occidentaux en Ukraine annonce-t-elle une escalade du conflit ? On en parle ce soir avec Omar Ouahmane , correspondant à Kyiv pour France Inter et Sylvain Tronchet , correspondant à Moscou pour France Inter.
Le Bruit du monde est ce soir en Inde
Depuis une dizaine d'années, les populations tribales en Inde reprennent doucement le contrôle des espaces forestiers qui entourent leurs villages. Depuis l'Époque coloniale, cela leur était interdit par le service des forêts par peur qu’ils détruisent ces espaces naturels. Pourtant, la gestion des populations tribales entraîne une régénération des forêts, ce qui leur permet aussi de vendre certains de ses fruits et feuilles. Le reste, c’est Sébastien Farcis qui raconte, dans les forêts de l’Etat du Maharashtra, au centre de l’Inde.
Egalement au programme de cette émission
Sous les radars, par Sébastien Laugénie
L’Europe tu l’aimes ou tu la quittes, par Pierre Benazet
Le monde d’après, par Jean-Marc Four
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Grapevine (radio edit) - 18h47
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