
Antonio Costa a obtenu ce lundi la majorité absolue à l’assemblée pour le parti socialiste. Pendant ce temps, l’extrême droite se hisse en troisième place des partis portugais.
Olivier Bonamici (Journaliste), Yves Léonard (Politologue, historien).
En octobre, le parti socialiste avait souffert d’une division avec les autres partis de gauche. La cause : un budget « pas assez social » qui n’augmentait pas assez le salaire minimum, et pas de gratuité des crèches, pas de réforme du droit du travail… Son budget rejeté, Antonio Costa n’avait pas d’autre choix, de nouvelles élections anticipées étaient convoquées.
Mais, contre toute attente, il remporte les élections nettement en tête avec 41,7% des voix. Alors que les sondages annonçaient un résultat serré et incertain, tout semblait pointer vers l’arrivée d’un gouvernement de coalition au sein du parlement. C’est la grande victoire pour Costa, qui peut maintenant gouverner sereinement sans avoir à négocier avec ses anciens alliés d’extrême gauche.
Mais la victoire socialiste n’est pas la seule surprise des élections législatives portugaises. Le parti d’extrême droite Chega. Le parti aux allures populistes venait tout juste d’entrer au parlement avec 1,29% des voix en 2019. Aujourd’hui, il est officiellement le troisième parti portugais, avec 7,15% des voix. Il s’agit de la plus grosse influence de l’extrême droite dans le pays depuis la révolution des œillets en 1974.
Avec nous pour en parler :
- Yves Léonard, Membre du Centre d'histoire de Sciences Po et spécialiste du Portugal contemporain. Enseignant-chercheur associé à l'Université de Rouen Normandie
- Olivier Bonamici, correspondant à Lisbonne pour France Inter
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