L'accident grave dans le cadre de l'essai clinique d'une molécule au CHU de Rennes montre que les tests sur l'homme pour la recherche médicale ne sont jamais totalement sans danger. Mais la pression pour limiter les expérimentations sur les animaux est de plus en plus forte.Quelles sont les règles ?
- Ivan Balansard Vétérinaire au CNRS et président du GIRCOR
Rongeurs, primates, poissons, ils sont plus de 2 millions à servir de cobayes dans les laboratoires français. Il y a 40 ans, les scientifiques étaient quasiment libres de faire ce qu’ils voulaient avec les animaux. Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Les projets de recherche passent par des comités d’éthique. Dans chaque établissement, une structure de bien-être animal est mise en place. Et surtout, les chercheurs travaillent de plus en plus sur des méthodes dites alternatives, in silico , in vivo , afin de réduire l’expérimentation animale.
Comment concilier recherche et souffrance animale ? Où en est-on de l’éthique dans les laboratoires ? Que dit la règle des 3R ? Pourrait-on réellement se passer totalement de l’expérimentation animale ? Informatique, travail sur les cellules in vivo, IRM, quelles sont les principales méthodes alternatives utilisées en France ? Pourquoi ces animaux sont-ils encore si précieux pour les scientifiques, et pour quelles maladies ?
Avec Ivan Balansard, chef du bureau de l’expérimentation animale au CNRS à Marseille
Vétérinaire de formation, président du GIRCOR
Christophe Marie , porte-parole de la fondation Brigitte Bardot et Camille Dorn , du Graal, groupement de réflexion et d’action pour l’animal, qui offre une seconde vie aux animaux de laboratoires
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