Marylin Maeso et Souleymane Diamanka

Marylin Maeso, philosophe, spécialisée dans la philosophie politique contemporaine, et Souleymane Diamanka, poète et slameur franco-sénégalais
Marylin Maeso, philosophe, spécialisée dans la philosophie politique contemporaine, et Souleymane Diamanka, poète et slameur franco-sénégalais - Hannah Assouline (photo libre de droits), Isabelle Dohin (photo libre de droits)
Marylin Maeso, philosophe, spécialisée dans la philosophie politique contemporaine, et Souleymane Diamanka, poète et slameur franco-sénégalais - Hannah Assouline (photo libre de droits), Isabelle Dohin (photo libre de droits)
Marylin Maeso, philosophe, spécialisée dans la philosophie politique contemporaine, et Souleymane Diamanka, poète et slameur franco-sénégalais - Hannah Assouline (photo libre de droits), Isabelle Dohin (photo libre de droits)
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Ce soir, Un Monde Nouveau fait résonner les mots (maux) de notre époque ! Les maux qu'on espère conjurer, les mots qui trompent ou qui consolent, mais surtout les mots qui unissent !

Avec

Marylin Maeso

Souvenez-vous. On disait : rien ne sera plus pareil. Il y aura un avant et un après. Souvenez-vous quand on l’imaginait ce monde d’après ? Plus beau, plus juste, plus pur. Comme cet air débarrassé des pots d’échappements... 

Normalienne, agrégée de philosophie, grande spécialiste de l'œuvre d'Albert Camus, Marylin Maeso questionne la phrase "demain, j'arrête" dans son livre Les lents demains qui chantent, et y voit plus une forme de procrastination qu'une véritable révolution à venir. Pour elle, faire le deuil du Grand Soir est peut-être un moyen d'agir tout de suite, aujourd'hui et maintenant, le point de départ de toute véritable entreprise.

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Marylin Maeso sortira un nouveau livre courant Octobre, La petite fabrique de l'inhumain aux éditions de l’Observatoire. Elle s'est penchée sur le livre La Peste d'Albert Camus pour élaborer une réflexion sur l’inhumanité du quotidien.

Je ne crois pas, pas plus que Camus, aux révolutions définitives. A l'échelle de l'histoire, jusqu'à preuve du contraire, les changements se sont toujours faits de manière extrêmement progressive.

Souleymane Diamanka

Souleymane Diamanka chante les mots du métissage heureux. Français, sénégalais, peul et bordelais, l’ancien rappeur du groupe Djangu Ganda « raconter un monde en train de se métisser, où il ne sert à rien de bêler son particularisme »

Poète, slameur, auteur, parolier, acteur, Souleymane Diamanka jongle avec les mots et les fait « métisser » depuis l'enfance. Il commence à écrire des poèmes, encouragé par son instituteur de CM2. il découvre le slam au sein du collectif 129H puis il déclame de la poésie à l'Union Bar du quartier de Ménilmontant à Paris. Il sort son premier album de slam, appelé L'Hiver Peul (2007). Alain Mabankou l'a encouragé à rassembler les textes de cet album, mais aussi de nombreux poèmes inédits, pour en faire un livre : Habitant de nulle part, originaire de partout.

La prescription littéraire de Souleymane Diamanka : Petit Pays, de Gaël Faye (2016, éditions Grasset)

Je suis un geek des mots

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Chroniques :

  • Le match Kaamelott / OSS 117 : qu'est-ce qui différencie les deux comédies parodiques de l'été ?, par Bruno Deruisseau, journaliste cinéma et séries aux Inrocks
  • Objectif terres, le Leboncoin  destiné aux paysans, et le renouvellement générationnel des agriculteurs français, par Fanny Cheyrou, journaliste à La Croix Hebdo

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Extraits diffusés :

  • Archive d'Albert Camus à propos de La Peste, interrogé par Jean Mogin en 1955 (INA)
  • Archive d'Alain Mabanckou, dans La Grande Librairie,"Alain Mabanckou : autant en emporte l'Amérique", du 2 septembre 2020
  • Extrait du film Cuisine et dépendances de Philippe Muyl, avec Jean-Pierre Bacri (1993)

Programmation musicale : 

  • LASS – Yaco mome
  • François and the Atlas Mountains – Revu
  • Souleymane Diamanka – Les Poètes se Cachent pour Ecrire