Ce soir au programme d'Une heure en séries: Sang contaminé et révolte populaire dans « La Révolution » sur Netflix, rivalités mafieuses et débordements d’hémoglobine avec « Gangs of London » sur Starzplay et enquêtrice pugnace et Oslo hivernal avec « Livstid » sur Polar+.
"La Révolution" sur Netflix
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Une série française de 8 épisodes disponible depuis le mois d’octobre sur Netflix.
Nous sommes en 1787. Une série de meurtres étranges dont sont victimes des jeunes filles issues du peuple alerte le jeune Joseph Guillotin, médecin de son état. Un homme altruiste travaillant entre autres dans une prison où il croise la route d’un étrange prisonnier porteur d’une maladie inconnue.
Autant d’indices qui vont lancer notre héros sur la piste d’un nouveau virus baptisé le sang bleu et qui semble n’atteindre que la noblesse française. Et exacerbe la violence dont cette aristocratie, nécessairement viciée et putride, fait preuve à l’égard d’un peuple toujours plus exploité et affamé. Une intrigue fantastico-sanitaire qui pourrait être une des origines secrètes de la future révolution française.
Au carrefour de Barry Lindon, de Libertine de Mylène Farmer, du Pacte des Loups et du film Contagion de Steven Soderbergh, La Révolution est produite et écrite par Aurélien Mauras scénariste d’Une île diffusée il y a quelques mois sur Arte et coscénarisée par Gaia Guasti qui était également au générique d’Une île. Amir El Kacem interprète Joseph Guillotin aux côtés de Marilou Aussilloux, Laurent Lucas et Julien Frison dans le rôle du marquis très vicieux et donc bien « évidemment » bisexuel Donatien de Montargis. Les clichés sont éternels.
"Gangs of London" sur Starzplay
A partir du 15 novembre
Tout commence lorsque finn Wallace, promoteur reconnu régnant sur la ville de Londres et se pègre est brutalement assassiné dans le couloir d’un immeuble sordide par deux gamins, hommes de main paumés et camés jusqu’à l’os.
Ivre de fureur et de vengeance, Sean, l’un des fils de Finn, veut coûte que coûte découvrir qui est le véritable commanditaire du meurtre de son père. Tout en essayant de prouver qu’il a les épaules pour reprendre les rênes de la très douteuse entreprise familiale. Autour de lui les suspects ne manquent pas. Car tous les parrains albanais, pakistanais ou encore kurdes qui bossaient avec son père sont des suspects potentiels.
Tout comme les membres de la famille de Sean qui pourraient avoir voulu occire la figure paternelle pour mieux prendre sa place. Débute alors dans un Londres nocturne et des bas fonds un immense jeu de massacre. Avec au milieu de cette impitoyable vendetta un jeune flic infiltré et qui va devenir à la fois spectateur et acteur principal du bain de sang à venir…
Entre un scénario que n’aurait pas renié Martin Scorsese et une mise en scène à la Park Chan Wook époque Old Boy, Gangs of London est une série ultra violente, écrite par Gareth Evans réalisateur en 2011 de The Raid et Matt Flannery. Avec dans les rôles principaux Joe Cole dans le rôle du fils vengeur et dont nous avions pu précédemment apprécié les qualités d’acteur dans les séries Pure et Peaky Blinders. Ainsi que Sope Dirisu vu dans les séries The Halcyon et Humans.
"Livstid" sur Polar +
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- Série norvégienne de huit épisodes disponible depuis le 8 novembre
2020. Victoria Woll est une flic qui, bien qu’excellente enquêtrice, n’a pas vraiment bonne réputation. Son unité d’investigation est en passe d’être démantelée par sa hiérarchie et il lui faut constamment se battre pour que ses enquêteurs et elle-même puissent bénéficier d’une relative liberté d’action pour résoudre des intrigues qui froissent parfois la susceptibilité de quelques personnalités haut-placées.
Sourire rare, diplomatie en berne, pugnacité mordante, elle ne lâche aucun suspect et passe la plupart de son temps à écouter de la soul, et en particulier Joni Mitchell qu’elle vénère.
Mais lorsque débute la série nous sommes en 2035 et Victoria Woll a été condamnée à perpétuité pour une raison qui va nous être dévoilée peu à peu.
Une série policière anxiogène créée par Gjermund Eriksen auteur prolixe de la télévision norvégienne avec l’excellente Tone Beate Mostraum dans le rôle principal.
Avec nous ce soir pour en parler
- Isabelle Danel de bande-à-part.fr
- Ariane Allard de Causette, Positif et Frenchmania
- Benoît Lagane du 5/7 de Mathilde Munos et de Télématin
Le conseil littéraire
Sakhaline de Edouard Verkine paru dans l’excellente ExoFictions d’ Actes Sud
Après l’uchronie de La révolution, place à la dystopie de ce roman russe. Avec en commun, un identique point de départ. Dans un futur proche, un mal étrange a ravagé l’espère humaine et transformé les femmes et les hommes en zombies.
Le livre commence de nombreuses années plus tard dans un Japon miraculeusement épargné par la guerre nucléaire qui s’est ensuivie et qui, pour cette raison, règne sur le monde. Une autocratie dont le point d’orgue est symbolisé par l’île de Sakhaline, vaste prison à ciel ouvert où la mort est la principale ressource de cette terre aride et industrielle.
Une jeune russo-japonaise est envoyée sur place pour mener à bien une mission dont l’intitulé résonne actuellement d’une macabre ironie : « l'art de coopérer avec après-demain ». Une transhumance qui la fait traverser des villes abandonnées à leur triste sort et victimes de funestes tremblements de terre ou attaques chimiques.
Un roman de pur genre, sorte de voyage au bout de la nuit de notre humanité défaite, ayant abdiqué toutes ses valeurs sur l’autel de la survie. Premier roman pour adulte d’un auteur qui avait jusque là fait ses armes dans la littérature jeunesse, Sakhaline qui n’est pas sans faire écho au récit de Tchekhov, L’île de Sakhaline paru en 1893 fait se rencontrer quelques immenses plumes de la littérature russe. Edouard Verkine fait résonner la prose carcérale de Soljenitsyne et la folie politique et baroque de Boulgakov dans une forme digne des meilleurs romans post apocalyptiques.
Un roman éprouvant, qui referme son piège nihiliste sur un lecteur prisonnier volontaire de cette évocation de la déshumanisation. Pas franchement joyeux mais excellente surprise littéraire.
L’effet miroir de Benoît Lagane
Westinghouse Desilu Playhouse.
Ou l’actualité racontée par une série, un épisode, un personnage ou une scène culte
L’effet miroir une chronique à réécouter en podcast
Le plateau télé
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Isabelle nous conseille ce soir Home before dark sur Apple TV
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**Ariane **vous recommande This way up sur Canal + séries
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