Ce soir nous parlerons plaisir solitaires et sextoys avec "Good vibrations" sur Arte.tv, rupture de l’espace temps et multiverse avec "Parallèles" sur Disney+ et enfin station spatiale en danger et meurtres rituels avec "Infiniti" sur Canal+.
Avec nous ce soir pour en parler
- Noémie Luciani
- Ariane Allard de Positif et de Causette
- Benoît Lagane du 5/7 de Mathilde Munos et de Télématin
"Good vibrations" sur Arte TV
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Une série britannique de 2016 en six épisodes
Guêpières, string, cravaches douces ou fermes, huiles parfumées, bougies ou encore vibromasseurs… il y a tout ce que pouvez désirer sans avoir jamais osé le réclamer dans le catalogue d’Ann Summers. Une discrète mère de famille qui, dans les années 80 en Angleterre, pour pallier la défection d’un mari sans boulot mais avec maîtresse qui s’improvisa vendeuse spécialiste en gadgets érotiques. Suivant le vieux modèle éprouvé de la soirée Tupperware, elle réunissait des femmes comme elle largement insatisfaites par leurs conjoints. Des soirées initiatrices d’une parole et d’un corps enfin quoiqu’encore timidement libéré où on parlait cul et plaisir au féminin. Dans son groupe de vendeuse on retrouve une jeune mère de famille épuisée par la précarité et par de trop nombreuses grossesses, une jeune femme très généreuse de ses formes tout autant généreuses, une quinqua timide mais on sait que le feu couve toujours sous la glace et une jeune homosexuelle forcée de revenir vivre chez de très rigides et frigides parents après une virée épanouissante à Londres.
Polissonne et sociale une sorte de croisement entre Ken Loach pour la peinture de l’Angleterre de Thatcher et des romans libertins.
Une série créée d’après le livre "Good Vibrations: the True Story of Ann Summers", de Jacqueline Gol par Oriane Messina Pony et Fay Rusling toutes deux autrices sur la série culte Smack the Pony. Avec dans les rôles principaux du côté des filles Sophie Rundle, Penelope Wilton, Sharon Rooney et du côté des garçons Don Gilet, Will Merrick et Ben Bailey Smith. A noter l’excellence de la BO
"Parallèles" sur Disney +
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Une série française en 6 épisodes
Ce devait être une soirée presque comme les autres pour quatre adolescents un rien indolents d’un petit village perdu dans les montagnes. Une de ces soirées faites pour tromper l’ennui, organisées loin des parents, dans un bunker désaffecté avec au programme une bouteille d’alcool et des tentatives maladroites pour tenter de déclarer sa flamme à l’objet de son affection. Mais rien se ne passa comme prévu évidement. Une rupture de courant survient plongeant nous quatre potes dans une étrange semi obscurité. Une fois la lumière revenue leur monde était déréglé. Certains se sont évaporés, un d’entre eux a vieilli prématurément de quelques années et d’autres enfin avait développé d’étranges pouvoirs psychiques. Bref des mondes parallèles se sont spontanément créés les entrainant dans des univers où présent et futur se téléscopent. Pour nos héros, une seule chose compte désormais : non seulement comprendre d’où vient ce phénomène et le plus important remettre de l’ordre dans ce chaos…
Une nouvelle tentative made in France de rivaliser avec les productions anglo-saxonnes et allemandes (on pense beaucoup à Stranger Things et à la série germanique Dark mais en version plus ado) sur le terrain de la science-fiction et du fantastique.
Produite par Empreinte digitale à laquelle nous devions Prisons série qui a fait l’objet d’un débat la semaine dernière, Parallèles est une création signée Quoc Dang Tran auteur entre autres de Nox et sur Marianne. Avec dans les rôles principaux Guillaume Labbé, Jules Houplain, Omar Mebrouk, Jules Houplain et Naidra Ayadi.
"Infiniti" sur Canal+
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Une série française en six épisodes
Course contre la montre pour sauver les astronautes, thriller sur fond de persistance de la guerre froide, polar glauque et étrange… tels sont les ingrédients de cette série qui tente le tour de force de réunir des enjeux on l’aura compris fort différents et rarement accolés dans une même fiction.
Ce devait être une presque banale opération de raccordement d’un satellite à la navette spatiale internationale ISS. Mais au dernier moment, pris d’un doute quand à l’exactitude de la trajectoire, le commandant Antony Kurz a décidé de manœuvrer en mode manuel, contrevenant aux ordres donnés sur terre, par une équipe basée au Kazakhstan qui ne décèle en revanche aucune anomalie sur ses écrans. Une percussion s’ensuit aux conséquences sans doute fatales. L’ISS ne répond plus. Appelée sur place, Anna Zarhati qui aurait dû se trouver dans la navette est convaincue que l’équipe est encore sauve. Et certaines preuves troublantes semblent lui donner raison. Sauf qu’au même moment, sur la terre ferme, un cadavre est découvert par un flic aussi taiseux et pugnace que mal aimé de se hiérarchie. Un corps décapité, recouvert de cire et identifié comme celui de Kurz. Et pour couronner le tout, des forces de l’ombres, russes, américaines ou française qui sait semblent vouloir empêcher a tout prix Anna de rejoindre l’ISS.
Encore une création Empreinte digitale décidément très présente sur nos écrans. Infiniti est une série écrite par Stéphane Pannetier et Julien Vanlerenberghe, et réalisée par Thierry Poiraud. Avec Céline Sallette, Daniyar Alshinov, Lex Shrapnel et Laurent Capelluto.
Le conseil littéraire
A pleines mains une bande dessinée par Joseph Safieddine, Thomas Cadène au scénario et Pierre Thyss au dessin parue aux éditions Dargaud
Alors oui au cas où vous auriez (encore) un doute, le titre de cette bande dessinée choisie en écho avec la série Good Vibrations est à prendre au premier degré. Au pied de la lettre. Car oui en effet A pleines mains parle d’onanisme, de plaisirs solitaires. Elle vient de sortir chez Dargaud et c’est un coup de cœur. Non pas parce qu’elle parle de sexe (encore que) mais c’est parce qu’elle en parle bien. Avec humour, folie et nostalgie. Pablo petite trentaine, tient une libraire haut de gamme mais qui bat de l’aile. Forcé de mettre la clé sous la porte et incapable d’avouer – comme beaucoup d’autres choses – son échec à ses parents, il a l’idée de vendre des séances d’onanisme personnalisée. Attention pas du simple sex shop. Il propose à ses clients de reconstituer dans le moindre des détails le décor et le contexte de ce qu’elles et ils considèrent comme la vraie première fois. Le fantasme originel. Celui pas nécessairement assouvi qui les hante encore. Derrière lequel ils courent parfois toujours. Une séance unique, mémorielle, qui permet de revivre cet instant formateur et auquel il faut enfin pouvoir dire adieu. Sauf que Pablo, très à l’aise avec tout cela, cache un secret. Il n’a jamais réussi à dire adieu à son fantasme d’ado qu’il est resté. La plantureuse Gudrun, femme un rien dominatrice qui mène le jeu masturbatoire de notre héros depuis si longtemps, trop longtemps sans doute, que Pablo puisse s’inscrire dans une véritable vie sexuelle. A peines mains c‘est le contraire d’une provocation régressive et potache. C’est au contraire une BD paillarde, colorée, décomplexée qui parle avec justesse, sans fard et avec un humour à vif et une sacrée dose de mélancolie sous-jacente de nos complexes et de nos secrets jardins sexuels. Une BD qui déculpabilise et nous met en tous nos états priapiques.
L’effet miroir de Benoît Lagane
Ou l’actualité racontée par une série, un épisode, un personnage ou une scène culte
En écho à l’annonce cette semaine, du retrait de la vie professionnelle de Bruce Willis pour des raisons de santé, revenons sur la série qui l’a révélé … Clair de Lune, bien-sûr !
La programmation musicale
- Flavien Berger, " Gravity"
- Orelsan, la Quête
- Arcade Fire ,"the lighning"
Le plateau télé
Noémie vous conseille Afterparty sur AppleTV
Ariane vous propose Roar sur AppleTV
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