Techniquement, la banque centrale égyptienne a décidé de « laisser flotter la livre ». En quelques heures, la monnaie égyptienne a perdu la moitié de sa valeur face au dollar.
C'était inévitable : la valeur de la livre au marché noir s'était effondré et défendre la livre au cour officiel de 9 pour 1$ était devenu intenable. La réalité c'est que l'économie égyptienne est aux abois : il fallait agir et vite.
Ces deux dernières années pourtant, tout semblait sourire au régime du général, puis maréchal - on ne se refuse rien, Abdel Fattah Al Sissi.
L'armée égyptienne ne se refusait rien – les vaisseaux et les Rafale achetés à la France sont là pour en témoigner. Souvenez-vous : on inaugurait un "nouveau" canal de Suez, agrandi en moins d'un an, on pensait édifier une nouvelle capitale administrative dans le désert, on découvrait un immense champ de gaz, on allait voir ce qu'on allait ce qu'on allait voir !...
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