Pépites de l'émission culte

L'équipe du Tribunal
L'équipe du Tribunal ©Radio France - Roger Picard
L'équipe du Tribunal ©Radio France - Roger Picard
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Rediffusion cette nuit de pépites du "Tribunal des flagrants délires"

pour réécouter

Pour des raisons techniques, la réécoute vous est proposée en quatre fichiers séparés :

Partie 1:

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UNE NUIT AVEC LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES épisode 1

57 min

Partie 2 :

UNE NUIT AVEC LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES épisode 2

54 min

Partie 3 :

UNE NUIT AVEC LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES épisode 3

56 min

Partie 4 :

UNE NUIT AVEC LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES épisode 4

56 min

Tribunal des flagrants délirés
Tribunal des flagrants délirés
© Radio France

Rediffusion cette nuit de pépites du "Tribunal des flagrants délires", l'émission satirique culte diffusée sur France Inter entre 1980 et 1983. Claude Villers y faisait figure de président, Desproges de procureur de la République et Luis Rego d'avocat... Dès le générique, chanté par toute l'équipe, le ton était donné :

"Nous sommes un tribunal Dont on parle au journalQui juge et qui condamneLes messieurs comme les dames !Avec nous pas d'innocentTout le monde il est coupable !"

Parmi les personnalités "jugées" : Pierre Perret (le premier invité), Frédéric Mitterrand, Daniel Cohn-Bendit, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Léon Zitrone, Jean-Marie Le Pen, Jean Yanne, Georges Moustaki...

Le procès commençait toujours par une présentation de l'invité - le "prévenu" - par Claude Villers. Il était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », Pierre Desproges. On se souvient par exemple du réquisitoire acide de Pierre Desproges contre Jean-Marie Le Pen , dont est tirée la formule célèbre :

On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde

Pierre Desproges, selon son habitude, pouvait partir lors de ses réquisitoires dans des disgressions formidables -voir même des disgression dans des disgressions- et ignorer totalement les invités. Il pouvait évoquer alors le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, comme le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement conclu par la formule rituelle « Donc l'accusé est coupable. Mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».Les « prévenus » étaient par la suite défendus par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter » - lors de la venue de Jean-Marie Le Pen, Luis Rego caricatura une « Journée d'un fasciste » :

Mais on a quand même le droit d’être fasciste même si on n'est pas d’extrême droite, merde ! […] Les gens, dès que vous dites « je suis fasciste », vous regardent d’un mauvais œil. Alors qu’il suffit de ne pas le dire et personne ne s’en aperçoit !

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Des « témoins » pouvaient être entendus, comme Guy Bedos lors du procès de Coluche (à ré)écouter en intégralité ici > ).L’émission se terminait par la dernière parole donnée, pour sa défense, au « prévenu ». Certaines furent extraordinaires, comme celle de Jacques Higelin improvisant au piano et en chanson pendant près d'une demi-heure et terminant sur un de ses succès du moment ("Tête en l’air"), accompagné en chœur par le public. (Ré)écoutez-le en intégralité ici :

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