Bob Dylan, crooner inattendu

L'auteur-compositeur-interprète, auteur et artiste Bob Dylan au Philharmonic Hall, New York City, le 31 octobre 1964.
L'auteur-compositeur-interprète, auteur et artiste Bob Dylan au Philharmonic Hall, New York City, le 31 octobre 1964. ©Getty - John Byrne Cooke Estate
L'auteur-compositeur-interprète, auteur et artiste Bob Dylan au Philharmonic Hall, New York City, le 31 octobre 1964. ©Getty - John Byrne Cooke Estate
L'auteur-compositeur-interprète, auteur et artiste Bob Dylan au Philharmonic Hall, New York City, le 31 octobre 1964. ©Getty - John Byrne Cooke Estate
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1968. Bob Dylan sort l'album "John Wesley Harding". Un album qui ne ressemblait à rien de ce qu’il avait enregistré jusque là et qui, d’une certaine façon, était à contre-courant.

je suis comme Dylan, ni l’un ni l’autre on n’est capables de chanter normalement

C'est affirmation de Jimi Hendrix résume assez bien ces deux monstres de la musique américaine. Mais au delà de ce timbre si particulier il y a les mots. Hendrix poursuit : "Dans les chansons de Dylan, on trouve toutes les joies et les peines de la vie. Elles me ressemblent tellement que j’ai l’impression que c’est moi qui les ai écrites, sauf que je ne serais jamais arrivé au bout"

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John Wesley Harding

Le titre de cet album, d’après la chanson qui en était l’entrée en matière, était le nom d’un hors la loi légendaire, au Texas, au temps de la guerre de Sécession. Première nouveauté : les douze chansons qu’il présentait étaient plus concises que d’habitude, bien moins verbeuses.

L’instrumentation avait quelque chose de spartiate : juste Dylan, sa guitare sèche, son harmonica et une section rythmique, deux remarquables musiciens de Nashville, qui l’accompagnait de façon très retenue, comme feutrée. 

Cette austérité se retrouvait jusque sur la pochette qui présentait une photo sépia, comme prise à la fin du dix-neuvième siècle, d’un Dylan méconnaissable, au fin collier de barbe, tout sourire, coiffé d’un chapeau noir à larges bords, flanqué de deux personnages costumés de manière étrange, en fait, on l’a appris plus tard, c’étaient deux musiciens venus d’Inde que le manager de Dylan, Albert Grossman, avait fait venir dans la région de Woodstock, où il vivait alors, ainsi que Dylan. Il y avait aussi sur la photo un de ses voisins, un vieil artisan, qui faisait de la maçonnerie et de la menuiserie.

Programmation musicale

  • All Along the Watchtower (album "John Wesley Harding")
  • I Pity the Poor Immigrant - Take 4 (album "Travelin’ Thru, 1967-1969: The Bootleg Series, Vol. 15")
  • I Am a Lonesome Hobo - Take 4 (album "Travelin’ Thru, 1967-1969: The Bootleg Series, Vol. 15")
  • Lay, Lady, Lay -Take 2 (album "Travelin’ Thru, 1967-1969: The Bootleg Series, Vol. 15")
  • I Threw It All Away (album "Nashville Skyline")
  • Girl from the North Country » (with Johnny Cash) (album "Nashville Skyline")
  • Spanish Is the Loving Tongue - Unreleased, Self Portrait (album "Another Self Portrait (1969-1971) : The Bootleg Series, Vol. 10")
  • If Not for You -Alternate Take (album "The Bootleg Series Volume 1-3 (Rare & Unreleased) 1961-1991")
  • Father of Night (album "New Morning")
  • Sign on the Window (album "New Morning")
  • Time Passes Slowly #1 - Alternate Version, New Morning (album "Another Self Portrait (1969-1971) : The Bootleg Series, Vol. 10")
  • Went to See the Gypsy (Demo) (album "Another Self Portrait (1969-1971) : The Bootleg Series, Vol. 10")
  • When I Paint My Masterpiece (Demo) (album "Another Self Portrait (1969-1971) : The Bootleg Series, Vol. 10")
  • Knockin’ on Heaven’s Door (album "Pat Garrett & Billy the Kid - Soundtrack")

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