

Amateurs de rock, les très très créatifs King Gizzard and the Lizard Wizard sont déjà de retour mais pas seulement ! Ce soir, Very Good Trip sera psychédélique !
King Gizzard and the Lizard Wizard, c’est comme un arbre unique qui offre toutes les branches à la fois. Bon, et c’est là que ma métaphore se prend un peu les pieds dans le tapis, les branches peuvent, imaginez, même se mélanger, remarquez, c’est très psychédélique, comme image, au sein d’un seul et même titre.
Prenez celui qu’on vient d’entendre, « This Thing », extrait du dernier album du groupe, « Fishing for Fishies » : au début c’est un boogie innocent, si j’ose dire, et puis soudain, surgissent des accords de jazz au piano puis des harmonies du Moyen Orient. À la source de ce groupe, il y a un musicien qui s’appelle Stu McKenzie. Il joue d’un instrument inhabituel dans le rock, la flûte traversière, mais aussi du sitar indien, un des instruments les plus difficiles au monde, et de la zourna, une sorte du hautbois du Moyen Orient.
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Le groupe, composé de sept membres, dont lui, je crois vous l’avoir dit, peut combiner trois guitares, deux batteries ainsi qu’un thérémine, c’est le tout premier instrument de l’histoire de la musique électronique. Le principe est celui d’un petit boîtier électronique équipé de deux antennes, ce qui crée un champ électro-magnétique. On produit des sons et on les module en bougeant les mains à l’intérieur de ce champ, à légère distance de l’instrument, mais sans le toucher. Inspiré par le saz, une sorte de luth turc, Mackenzie et ses camarades ont conçu et fabriqué des guitares dont les frettes permettent de jouer des quarts de ton, des notes que l’oreille occidentale perçoit comme fausses et dissonantes mais acceptées dans les musiques du Moyen-Orient et d’Orient.
Extrêmement actif et productif, le groupe a donné plus de cinq cents concerts depuis ses débuts en 2010 et a publié pas moins de quatorze albums en sept ans, dont pas moins de cinq pour la seule année 2017. Et ce n’est pas fini : Stu McKenzie et ses camarades veulent apprendre d’autres instruments, explorer d’autres horizons. King Gizzard and the Lizard Wizard a su faire naître un important réseau de passionnés tout autour du monde, particulièrement en France, une grande terre du psychédélisme. La preuve ? Le groupe jouera à l’ Olympia à Paris le 14 octobre prochain.
- King Gizzard & the Lizard Wizard : « This Thing » extrait de l’album « Fishing for Fishies »
- Maus Haus : « White Kids » single
- Deerhunter : « Element » extrait de l’album « Why Hasn’t Everything Already Disappeared? »
- Broken Bells : « Shelter » single
- PRESSYES : « Summertime » extrait de l’album « On the Run »
- White Denim : « Small Talk (Feeling Control) » extrait de l’album « Side Effects »
- The Black Keys : « Go » single
- Kevin Morby : « No Halo » extrait de l’album « Oh My God »
- St Francis Hotel : « Talk » single
- Komodo : « Things » extrait de l’album « Komodo »
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