Avec Martin Gore, au cœur de Depeche Mode

"Depeche Mode a en effet vu le jour il y a près de quarante ans déjà, dans une ville nouvelle ouvrière du sud-ouest de l’Angleterre, Basildon. Et c’est un cas tout à fait unique dans l’histoire de la musique populaire de la fin du vingtième siècle. Pourquoi ? Parce que c’est un groupe dont les racines plongent dans l’expérimentation musicale. Il ne faut pas perdre de vue qu’à la fin des années 70, parmi les jeunes apprentis-musiciens soulevés par la vague punk, il y en a peu qui ont osé revendre leurs guitares électriques pour s’offrir les premiers synthétiseurs abordables disponibles sur le marché. C’est ce qu’ont fait ces gamins qui ont eu l’audace de créer une musique uniquement réalisée avec des instruments électroniques. Une tendance qui était soutenue par une partie de la critique, et, en même temps, franchement attaquée par une autre – il ne faut pas oublier que la musique est une industrie aussi, et que, dans ce secteur aussi, les machines ont supprimé des emplois. Faire ce choix, en tout cas, ne promettait en rien un succès populaire, en tout cas dans ces années, à peu près, 1978-1980, qui furent celles de l’expérimentation" ...

Depeche Mode :

• « So Much Love » extrait de l’album « Spirit »
• « Master and Servant » extrait de la compilation « The Best of Depeche Mode, Vol. 1 » (version remasterisée)
• « Everything Counts » extrait de la compilation « The Best of Depeche Mode, Vol. 1 » (version remasterisée)
• « Where’s the Revolution » extrait de l’album « Spirit »
• « Scum » extrait de l’album « Spirit »
• « The Dead of Night » extrait de l’album « Exciter » (version remasterisée)
• « Eternal » extrait de l’album « Spirit »
• « Blue Dress » extrait de l’album « Violator » (version remasterisée)
• « Fail » extrait de l’album « Spirit »

Interprète : Xavier Combe

►►►Ecoutez aussi Pop and co, la chronique de Rebecca Manzoni, consacrée à Depeche Mode

►►►Et Dave Gahan, invité de Boomerang, l'émission d'Augustin Trapenard