

Ce soir, dans Very Good Trip de la musique électronique qui va vous faire voyager aux quatre coins du monde.
Cette émission est une rediffusion du 15 janvier 2019.
Vous l’avez entendu dans ce titre, « Cityfade », plus entraînant, voire dansant, que ce que Nicolas Jaar fait d’habitude, il y a un entrelacs de percussions africaines, c’est un échantillon pris à un album de la fin des années soixante-dix, un étrange chœur féminin allemand, un groove house, des sirènes et une sorte de mélancolie pluvieuse.
Un mélange tout à fait singulier, qui n’appartient qu’à Nicolas Jaar, un garçon, je dis garçon, il n’a pas trente ans, à l’histoire familiale complexe : un père chilien d’origine palestinienne et une mère française, il a été élevé à New York. Une ville qu’il a quittée parce que pour reprendre ses termes, elle est devenue inabordable pour les musiciens : il n’y a plus la place que pour des banquiers, de jeunes gestionnaires de fonds de pension et des créateurs de contenus numériques. Alors il est parti.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Il explique avec beaucoup de franchise que comme il n’est pas Rihanna il ne peut pas vivre de la vente de ses albums et qu’il est obligé d’être toujours lancé dans un cycle enregistrement-tournées, sans répit. Une chose intéressante à signaler, c’est que Nicolas Jaar a honoré ses racines palestiniennes en allant jouer en 2017 à Ramallah, la capitale administrative de l’autorité palestinienne, au nord de Jérusalem. Il est aussi allé jouer dans un club de Haïfa, la ville portuaire qui se trouve au nord d’Israël où coexistent dans une ambiance plus pacifique qu’ailleurs, même si tout ça reste évidemment fragile, Juifs et arabes. D’ailleurs le club où a joué Nicolas Jaar appartient à une famille palestinienne.
L'équipe
- Production
- Autre
- Autre