Jeunesse de la guitare blues : Joe Bonamassa et d’autres maîtres anciens

Joe Bonamassa, chanteur, et guitariste de blues rock américain, en concert à Humphrey's le 27 juillet 2018 à San Diego, en Californie.
Joe Bonamassa, chanteur, et guitariste de blues rock américain, en concert à Humphrey's le 27 juillet 2018 à San Diego, en Californie. ©Getty - Daniel Knighton
Joe Bonamassa, chanteur, et guitariste de blues rock américain, en concert à Humphrey's le 27 juillet 2018 à San Diego, en Californie. ©Getty - Daniel Knighton
Joe Bonamassa, chanteur, et guitariste de blues rock américain, en concert à Humphrey's le 27 juillet 2018 à San Diego, en Californie. ©Getty - Daniel Knighton
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A douze ans, Joe Bonamassa joue en première partie de BB King et depuis il n'a pas arrêté. L'artiste sort son nouvel album "Redemption". Michka Assayas nous emmène ce soir dans le vaste monde du blues.

Originaire du centre de l'État de New York, soit à une centaine de kilomètres de la frontière canadienne, Bonamassa a eu la chance d'avoir un père guitariste qui lui a mis dès la petite enfance une guitare entre les mains, un peu comme d'autres offrent une raquette de tennis à leur rejeton sans lui demander son avis.

Sorte d'enfant prodige, Joe a été remarqué très tôt par un virtuose, le regretté Danny Gatton. Gatton était un musicien de blues blanc au style riche et éclectique, qui puisait dans le rock’n’roll, bien sûr, mais aussi dans la country traditionnelle et le jazz swing, et  qu'on surnommait dans les années 80 "le plus grand guitariste méconnu au monde".

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En tout cas, quand il se produisait dans la région où vivait le petit Joe Bonamassa, il invitait régulièrement le gamin à monter sur scène avec lui. On peut être sûr que ce roi de la guitare Fender Telecaster lui a appris pas mal de trucs.

Mais il y a autre chose qui distingue Bonamassa. Il s'est lancé dans la musique, en gros, dans la seconde moitié des années 90. Aux yeux, enfin surtout aux oreilles de la génération de son père, celle des guitaristes de blues apparus dans les années 60, les Eric Clapton ou Jeff Beck, Jimi Hendrix aussi, les maîtres ne pouvaient être que les pionniers noirs américains, les Muddy Waters, BB King, Freddie King ou T Bone Walker.

Mais pour un garçon comme Joe Bonamassa, c'est une autre histoire.

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