

Ce soir, Very Good Trip poursuit sa célébration d’un guerrier électrique au visage d’ange. Qui revient dans l’actualité. La preuve en musique !
Marc Bolan a été, entre 1971 et 1973, une immense star, en Grande-Bretagne comme dans le reste de l’Europe. Bien plus que David Bowie, qui fut son disciple, je vous en parlerai, bien sûr, plus que les ex-Beatles, plus que personne, en fait.
Hier, je vous ai raconté ses débuts méconnus, en duo avec un joueur de bongos, des débuts liés au milieu de l’underground londonien. Un milieu auquel, en réalité, il n’avait jamais souhaité appartenir et dont il s’est extrait aussi vite qu’il l’a pu.
Alors d’où sortait ce Marc Bolan ? Déjà, Bolan n’était pas son nom. Il avait grandi sous le nom de Mark, avec un k, Mark Feld dans un quartier modeste du nord de Londres, Stamford Hill, pas très loin de Crouch End et Holloway, le berceau des Kinks de Ray Davies.
Stamford Hill est un quartier où s’est implanté il y a longtemps une importante communauté juive. Les parents de Mark étaient des commerçants modestes, la mère tenait un stand de fruits et légumes, le père vendait des bijoux fantaisie et des fanfreluches le week-end après avoir passé la semaine à faire des livraisons au volant d’un camion.
Mark est petit, frêle. Il appartient à cette génération pour laquelle le rock’n’roll, qu’il découvre à l’âge de dix ans grâce au 45 tours « Rock Around the Clock » de Bill Haley, que lui offre son père, est une révélation. Il se balade dans le quartier de Soho, le cœur de la musique à Londres. Il admire les vedettes anglaises du rock’n’roll, Cliff Richard en tête, Adam Faith et Billy Fury.
Il a même un jour le privilège de porter la guitare du rocker américain Eddie Cochran, de passage à Londres. Bon à rien à l’école, dont il est chassé à quatorze ans, il vit dans ses rêves, lisant la poésie romantique de Keats, Shelley, Byron, dont il cherchera d’ailleurs à imiter les vers dans les chansons de sa période hippie et underground. Il se projette en particulier dans le monde de William Blake et de ses illustrations fantasmagoriques. À quinze ans, il lit un livre sur la vie de Lord Brummell, le premier dandy anglais, qui est pour lui une seconde révélation.
Peaches : « Solid Gold, Easy Action » extrait de l’album Angelheaded Hipster « The Songs of Marc Bolan & T. Rex »
T. Rex :
- « Is It Love ? » extrait de l’album « T. Rex (Deluxe Edition) »
- « Mambo Sun » extrait de l’album « Electric Warrior »
- « Jeepster » extrait de l’album « Electric Warrior »
- « Metal Guru » extrait de l’album « The Slider »
- « Children of the Revolution » extrait de l’album « Tanx (The Visconti Master) »
- « Spaceball Ricochet » extrait de l’album « The Slider »
- « Girl » extrait de l’album « Electric Warrior »
- « There Was a Time/ Raw Ramp/ Electric Boogie » extrait de l’album « Electric Warrior »
- « Sitting Here (EXTENDED PLAY » extrait de l’album « Zinc Alloy and the Hidden Riders of Tomorrow (Deluxe Edition) »
- « 20th Century Boy » extrait de l’album « Tanx (The Visconti Master) »
- « Life’s a Gas » extrait de l’album « Electric Warrior »
- « Get It On » extrait de l’album « Electric Warrior »
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