Marlon Williams et d’autres voix folk, un peu de chaleur dans les glaces hivernales

Marlon Williams, auteur-compositeur-interprète, arrive au Vodafone New Zealand Music Awards le 19 novembre 2015 à Auckland, en Nouvelle-Zélande.
Marlon Williams, auteur-compositeur-interprète, arrive au Vodafone New Zealand Music Awards le 19 novembre 2015 à Auckland, en Nouvelle-Zélande. ©Getty - Michael Bradley
Marlon Williams, auteur-compositeur-interprète, arrive au Vodafone New Zealand Music Awards le 19 novembre 2015 à Auckland, en Nouvelle-Zélande. ©Getty - Michael Bradley
Marlon Williams, auteur-compositeur-interprète, arrive au Vodafone New Zealand Music Awards le 19 novembre 2015 à Auckland, en Nouvelle-Zélande. ©Getty - Michael Bradley
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Tel un explorateur, Michka Assayas vous emmène une nouvelle fois dans des contrées musicales inconnues ou pas, mais en tous les cas toujours et encore de qualité !

"(...)« Party Boy », un rythme sautillant, des notes de guitares tremblées qui se réverbèrent en sautant d’une dune à l’autre sur les plages californiennes, nous voilà tout proches de ce qu’on appelle le surf-rock. La voix très chaude était celle d’un jeune Néo-Zélandais de vingt-sept ans au physique de surfer, Marlon Williams. Il vient de sortir un nouvel album dont on parle beaucoup, le second en solo, « Make Way for Love ». La chanson sarcastique que vous venez d’entendre a un titre qui en indique la cible : le « Party Boy », c’est celui qu’on croise le soir en tournée, après les concerts. Celui qui est toujours prêt à faire la fête, à vous proposer des choses à gober ou à renifler. Il a l’air d’être pote avec tout le monde mais, pour autant, il n’inspire confiance à personne. Il peut aussi vous proposer des rencontres qui vont mettre votre couple en danger si vous en avez un. Peut-être est-ce ce qui est arrivé à Marlon Williams. Il était jusque là lié à une excellente compositrice, chanteuse et guitariste folk, elle aussi de Nouvelle-Zélande, Aldous Harding. Vous la connaissez sûrement si vous êtes des fidèles de cette émission sur France Inter. Et puis, à son retour de tournée, le couple a décidé de se séparer. Pour Marlon Williams, ça a brusquement ouvert une vanne jusque là bloquée puisque, depuis deux ans, le garçon n’était pas arrivé à écrire une seule chanson nouvelle. Eh bien là c’est sorti tout seul : en moins d’un mois, Marlon avait quinze chansons prêtes. Je cite ses propres termes : «  Avant, j’enregistrais parce que j’aimais bien faire de la musique. Là, ça a été une nécessité. Je suis sorti de mon tunnel les mains en sang et, comme dit Nick Cave, je me suis transformé en cannibale de ma propre vie. Le cliché sur pattes de l’artiste, quoi. »(...)"

Pop & co
4 min
  • Marlon Williams : « Party Boy » extrait de l’album « Make Way for Love » 
  • Marlon Williams & Aldous Harding : « Nobody Gets What They Want Anymore - edit » single 
  • First Aid Kit : « Fireworks » extrait de l’album « Ruins » 
  • Alela Diane : « Ether & Wood » extrait de l’album « Cusp » 
  • Vance Joy : « Like Gold » extrait de l’album « Nation of Two » 
  • Belle and Sebastian : « There Is an Everlasting Song » extrait de l’album « How to Solve Our Human Problems » 
  • The Lumineers : « Angela - Single Version » Single 
  • Susanne Sundfør : « Reincarnation » extrait de l’album « Music for People in Trouble » 
  • Micah P. Hinson : « Beneath the Rose - Marc Riley BBC 6 Music Session 06/11/2012 » extrait de l’album « Micah P. Hinson at the British Broadcasting Corporation » 
  • Cameron Avery : « A Time and Place » extrait de l’album « Ripe Dreams, Pipe Dreams » 
  • Pearls Before Swine : « The Jeweler » extrait de l’album « The Use of Ashes » 

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