La justice

En Nouvelle Calédonie

Depuis les accords de Nouméa en 1998, l'article 75 de la constitution française autorise les kanaks à conserver un statut juridique différent de celui du droit commun. Un droit non écrit, oral dicté par la coutume. Il existe deux juridictions coutumières présidées par un juge métropolitain mais entouré d'assesseurs kanaks. C'est une autre conception de la justice au plus près des kanaks et de leurs traditions.

A Mayotte

Pendant cinq siècles, les cadis remplissaient des fonctions judiciaires, civiles et religieuses. Mais la départementalisation en 2011 a sonné le glas de cette justice cadiale musulmane. Depuis ils passent un diplôme des valeurs de la République et des religions et jouent un rôle de médiateur et de conseiller juridique. C'est l'exemple d’une justice de droit commun adaptée à cette société musulmane.

Le juge Daniel Rodriguez, juge d'application des peines en Nouvelle-Calédonie, discute de propositions de peines alternatives avec le pasteur de Koné.

Remerciements :

• Aurélien Siri, Directeur du Centre Universitaire de Formation et de Recherche de Mayotte. Maître de conférences en droit privé. Responsable du DU Valeurs de la République et Religions.
• Benoît Trépied, anthropologue, chargé de recherche au CNRS (Credo, Marseille) et spécialiste de la Nouvelle Calédonie, qui a dirigé avec Christine Demmer l’ouvrage "La coutume kanak dans l’Etat, Nouvelle-Calédonie", Cahiers du Pacifique Sud aux Editions de l’Harmattan.
• Harouna Attoumani, 1er vice-président du Comité départemental du tourisme de Mayotte.
• Paul Wamo, écrivain, conteur et slameur kanak. Acteur incontournable de la scène artistique de Nouvelle-Calédonie.

Ce programme a reçu le soutien de :

En Nouvelle Calédonie :

• Air Calin
• L'Office du tourisme

A Mayotte :

• Air Austral
• Evaneos

La programmation musicale :

• **Sandré Nkaké : "**La mauvaise réputation"
• Gorillaz : "She's my collar"