
"De nombreuses mesures peuvent être utiles pour se protéger d'attaques terroristes mais leur utilité potentielle ne justifie pas les violations des droits de l'Homme »Sarah Leah Whitson , directrice pour le Moyen-Orient de Human Right Watch.
Le 15 juillet dernier,le parlement koweïtien a adopté, à la demande du gouvernement,une loi imposant des tests ADN à l’ensemble de la population du pays. Cette décision fait suite à l’attentat du vendredi 26 juin , revendiqué par l’Etat islamique,sur une mosquée chiite qui avait fait 26 morts et plus de 200 blessés . Human Rights Watch dénonce cette décision qui fait du Koweït le seul pays au monde à imposer ce genre de tests sur l'ensemble des résidents. Le parlement koweitien souhaite établirune base de données ADN de l’ensemble de la population du pays composé de 1.3 millions de koweïtiens et de 2.9 millions d’étrangers. Human Right Watch demande que la législation soit revue. A partir du 4 août prochain s'ouvre le procès 29 personnes accusées d’être impliquées dans l’attentat du 26 juin.
Jean-Marie Fardeau , directeur France de Human Rights Watch, revient sur cette loi liberticide qui représente une menace pour la vie privée.
> Pour aller plus loin : consultez le site de Human Rights Watch (en anglais)