Primaire à droite : les jeux sont faits

Clôture ce vendredi des candidatures à la primaire de droite. La Haute Autorité a ensuite jusqu’au 21 septembre pour valider les dossiers.
Le parti Les Républicains, pour apaiser les tensions internes, va essayer avec l'organisation de cette primaire, de faire ressortir un candidat dont la légitimité sera incontestée. Mais, pour l'instant, le parti a encore bien du mal à s'affranchir des tensions du passé.
Les relations entre Nicolas Sarkozy et son ancien Premier ministre François Fillon sont toujours très fraîches, ce dernier n'hésitant pas à critiquer régulièrement le bilan de son rival, tandis que les échanges ne sont pas franchement chaleureux non plus entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Les trois sont pourtant assurés, tout comme Bruno Lemaire et Jean-François Copé, de remplir les critères nécessaires à ces candidatures : 250 parrainages d’élus (dont 20 parlementaires), auxquels s’ajoutent les signatures de 2 500 adhérents.
Autour de ce trio qui a connu les plus hautes fonctions politiques, les autres candidats déclarés à la primaire de la droite et du centre vont tenter d'exister. Certains ne sont pas encore sûrs d'obtenir les parrainages nécessaires pour aller jusqu'au premier tour du scrutin. Si Nathalie Kosciusko-Morizet a affirmé avoir reçu le quota requis de signatures, Hervé Mariton est resté incertain une partie de la matinée, avant de finalement annoncer qu'il avait les signatures nécessaires. Un signataire avait fait faux-bond au député drômois à la dernière minute, le mettant en difficulté quelques heures seulement avant la date clôture de dépôt des dossiers. Quant à Frédéric Lefebvre, il a déposé une candidature au nom de son micro-parti Nouveaux horizons, mais sans avoir obtenu les parrainages nécessaires.
Sauf surprise du côté de la Haute Autorité, les candidats devraient donc être :
- Nicolas Sarkozy
- Alain Juppé
- François Fillon
- Bruno Le Maire
- Jean-François Copé
- Nathalie Kosciusko-Morizet
- Hervé Mariton
- Jean-Frédéric Poisson (dispensé de parrainages en tant que président du parti chrétien-démocrate)