Affiches, publicités, campagnes... France Inter en images. Morceaux choisis.
Durant les années 60, les médias avaient déjà leurs magazines. "Micros et caméras" se penchait chaque semaine à la télévision sur la vie, les coulisses et les projets de la télévision et de la radio.
Et "Micro et caméra " (au singulier), la revue interne de l'O.R.T.F. Un mensuel, tiré à 70 000 exemplaires, dont 10 000 étaient réservés au personnel et 30 000 aux professionnels de l'électronique.France Inter, 24h / 24, même le week-end... en deux illustrations de Francis Bernard. Caricaturiste et affichiste, Francis Bernard (fils de Tristan Bernard) a réalisé plusieurs affiches du Festival du Son et illustré nombre de "Micro et caméra".
Une décennie plus tard, changement de registre graphique.
Depuis 1968, les auditeurs de France Inter suivent chaque week-end "L'oreille en coin ", programme radiophonique inventé par Pierre Codou et Jean Garretto.Emissions ironiques, modernes, on y entend Jacques Mailhot, Kriss, Gérard Sire ou Claude Dominique.
Dans les années 70 , l'émission se prolonge avec "Le supplément hebdomadaire de l'Oreille en coin" vendu 3 Francs par abonnement et dont la couverture est illustré par le caricaturiste italien Paolo Garretto (sans lien de parenté avec Jean...).
En 1983 , Jean Garretto coiffe une nouvelle casquette, celle de Directeur de France Inter. Comme souvent, qui dit nouvelle direction dit nouveau slogan et nouvelle campagne d'affichage.Après "Ecoutez la différence" (1977) et avant "Pus haut la radio !", ce sera "France Inter, pour ceux qui ont quelque chose entre les oreilles ".
En 1991 , les publicités comparatives ne sont pas encore autorisées et c'est tout en finesse que France Inter marque sa différence.
Pas de promos, pas de pubs, pas de questions idiotes... France Inter : Ecoutez, ça n'a rien à voir.
Une campagne de l'agence Publicis et validée par celui qui fut directeur de 1989 à 1996 : Pierre Bouteiller.
En 1997, France Inter s'adresse directement à ce qu'on a entre les oreilles, le cerveau. Il a besoin d'exercice mais ce sont les yeux qui travaillent le plus pour cette campagne d'affichage très... visuelle.
La même année, le directeur des programmes Jacques Santamaria, remet le feuilleton radiophonique à l'honneur.
Chaque jour, vers 14h, les auditeurs suivent les trépidantes aventures du "Perroquet des Batignolles " imaginées par Michel Boujut, et dont l'affiche est signée Jacques Tardi.
Le feuilleton a donné naissance à une BD ( Dargaud / France Inter, 2011).
En 2005, c'est l'agence Leg qui est choisie pour signer la campagne publicitaire de la saison. "Difficile d'enfermer France Inter, radio de l'imagination, de la découverte et de l'invention dans un slogan. c'est pourquoi nous avons choisi une signature ouverte, qui sonne davantage comme une invitation que comme une définition ", expliquait alors Gabriel Gaultier, directeur de création de Leg.