Quand les groupes et musiciens ont la vedette dans des documentaires

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Quand les groupes et musiciens ont la vedette dans des documentaires

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Les Sparks, au Festival de Cannes en juillet 2021
Les Sparks, au Festival de Cannes en juillet 2021
© AFP - John MACDOUGALL

Ce mercredi, le groupe américain Sparks est à l’affiche d’un documentaire réalisé par le cinéaste Edgar Wright. "The Sparks Brothers" s’inscrit d’ores et déjà dans une lignée de films associant groupes musicaux et réalisateurs pour des objets à mi-chemin entre le documentaire et le film.

À l’écran, les frères Mael, plus connus sous le nom de Sparks, se racontent avec humour. Le récit des deux musiciens, déjà revenus sur le devant de la scène grâce au film Annette de Leos Carax - qu’ils ont écrit et composé - est entrecoupé de témoignages d’autres artistes, mais aussi de séquences reconstituées, en animation traditionnelle, ou avec des marionnettes. 

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Dans The Sparks Brothers, le réalisateur Edgar Wright (connu pour les films Scott Pilgrim vs. The World ou Le Dernier pub avant la fin du monde) revient sur la carrière du groupe. Un film qui s'inscrit dans une longue lignée de documentaires musicaux, dont certains ont marqué le genre, au cours des cinquante dernières années. 

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Blockbusters
53 min

"Let It Be", le mètre étalon (1970)

Quand il commence à travailler sur ce qui deviendra Let It Be - à l'origine le projet s'appelait Get Back, le réalisateur Michael Lindsay-Hogg devait filmer l'enregistrement d'un nouvel album des Beatles, marqué par un retour aux racines du rock après une période psychédélique. Mais en studio, le cinéaste filme aussi ces petits moments de tension, ces disputes, qui petit à petit mène à la séparation du groupe. Le film se conclut par une séquence devenue mythique : l'ultime concert du groupe, joué depuis le toit de la maison de disques Apple à Londres. 

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"Stop making sense", le concert total des Talking Heads (1984)

Peut-on vraiment parler de documentaire ? Stop making sense, réalisé par Jonathan Demme, est plus une captation de concert. Sur trois jours, en 1983, le réalisateur filme le groupe Talking Heads, dont la tournée fait halte à Hollywood. Plusieurs fois primé dans le festival, ce film est considéré comme l'un des meilleurs documentaires musicaux de l'histoire, reposant à la fois sur l'énergie de la performance du groupe, à mi-chemin entre musique et arts visuels, et la réalisation novatrice du film. 

Plus de 35 ans plus tard, David Byrne, la moitié du groupe, a réitéré, en faisant appel à Spike Lee pour réaliser le film du spectacle American Utopia, un show où tous les musiciens sont aussi danseurs et chanteurs. 

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L'invité de 7h50
9 min

"In bed with Madonna", au plus près de la star (1991)

Le documentaire est avant tout consacré aux coulisses de la tournée Blond Ambition Tour, et inclut de nombreux extraits du concert de la chanteuse à Bercy. Mais surtout, le film porte bien son nom : il montre de nombreuses séquences de l'intimité de la chanteuse, jusque dans son lit, au réveil. Mais tout cela est-il scénarisé ou vraiment naturel ? C'est, en sous-texte, l'une des questions que pose ce film. 

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"Metallica : Some kind of monster", la thérapie de groupe (2004)

En 2003, le groupe culte Metallica enregistre l’album St. Anger, et les caméras de Joe Berlinger et Bruce Sinofsky sont là pour filmer les séances d’enregistrement. Mais rapidement, le film tourne à la thérapie de groupe : on y voie les membres de Metallica faire appel à un "thérapeute", Phil Towie, pour les aider à mieux s’entendre et à régler leurs problèmes, personnels et collectifs. Là encore, une approche qui mêle de très près la carrière des artistes et leur vie personnelle. 

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Les Stones, de Godard à Scorcese (1968-2008)

Les Rolling Stones sont certainement l’un des groupes qui se sont vu consacrer le plus de films documentaires, autour de plusieurs de leurs tournées. Parmi les plus marquants, on trouve la réalisation de Jean-Luc Godard en 1968 - qui existe en deux versions, l’une nommée One + One, l'autre Sympathy for the devil. Des films expérimentaux basés sur une première partie montrant l'enregistrement de la chanson Sympathy for the devil, et une seconde, plus expérimentale, abordant la destruction. 

Gimme Shelter, sorti en 1970, est un autre film majeur lié aux Stones : il revient sur la tournée américaine chaotique du groupe en 1969, et en particulier le concert du festival d’Altamont en Californie, au cours duquel un jeune noir, Meredith Hunter, est poignardé alors qu’il pointait un revolver vers la scène. Trois autres personnes sont mortes pendant ce festival. Le documentaire montre le groupe dépassé par les événements. 

Very Good Trip
54 min

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Enfin, en 2008, Martin Scorsese se fait un petit plaisir en réalisant un souhait de longue date, filmer les Stones en tournée. Et pour cela, il sort les grands moyens : 16 caméras pour filmer le groupe en concert à New York. 

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"The Story of Anvil", les anti-héros (2008)

Vous ne connaissez pas Anvil ? C’est probablement normal : ce groupe de métal canadien, qui a commencé sa carrière à la fin des années 70, s’est rapidement retrouvé éclipsé par les groupes des années 80 comme Metallica. En 2008, Sacha Gervasi s’intéresse à l’histoire de ce groupe qui n’a jamais accédé à la notoriété mondiale. Et c’est grâce à ce film que le groupe revient sur le devant de la scène. 

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"This is it", l’œuvre posthume (2009)

C’aurait dû être la tournée du grand retour en forme de Michael Jackson : la tournée This Is It, prévue pour 2009, n'a jamais vu le jour, le roi de la pop étant disparu le 25 juin de cette année-là. En reste une trace : des images filmées en coulisses pour préparer une version du concert pour le cinéma. Pour un accord de 50 millions de dollars, Sony Pictures obtient les droits cinématographiques du film, et confie à Kenny Ortega, réalisateur de la saga High School Musical, la réalisation d'un film basé sur les images des répétitions - qui fera polémique auprès des fans, une partie de ceux-ci considérant que Michael Jackson n'aurait pas aimé que des extraits des répétitions soient diffusés. 

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"Sugar Man", la recherche d’une icône disparue (2012)

Un documentaire où le héros principal n’a pas été à l’origine du projet : en 2012, le documentariste Malik Bendjelloul part à la recherche d’une légende – au sens propre – de la musique : Sixto Rodriguez. Un chanteur américain qui a fait carrière sans grand succès aux États-Unis à la fin des années 60, avant de retourner à l’anonymat dès 1972… mais dont la musique a ensuite circulé avec succès en Jamaïque, puis en Australie, et surtout en Afrique du Sud, où il devient une icône sans même le savoir. Le film est acclamé par la critique et remporte même l’Oscar du meilleur film documentaire en 2013.

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"Daft Punk unchained", la culture du secret (2015)

Encore un film dont les protagonistes sont absents : en 2015, Hervé Martin-Delpierre revient sur les vingt ans de carrière des Daft Punk… raconté par ceux qui ont travaillé avec eux, puisque Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter en sont absents. Tourné pendant deux ans, le documentaire marque moins les esprits par son format, classique, que grâce à l’identité de ses sujets, le groupe électro à la fois le plus adulé et le plus méconnu de sa génération. 

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"McCartney, 3, 2, 1", la musique, juste la musique (2021)

Et si les Beatles bouclaient la boucle ? Dans une série documentaire pas encore publiée mais prévue sur la plateforme Hulu aux États-Unis, Paul McCartney va se prêter à un exercice minimaliste mais qui s’annonce efficace : un tête à tête avec le producteur Rick Rubin, au cours duquel l'ex-Beatles commentera des extraits de sa discographie, en groupe et en solo. 

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L’année 2021 sera celle des Beatles en documentaire : le réalisateur Peter Jackson a repris les bandes tournées par Michael Lindsay-Hogg pour Let it Be, et propose un nouveau regard sur ces séances d'enregistrement.

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Le mur du son
4 min