
En France, alors que les divorces progressent fortement (près de 300 000 couples se sont séparés en moyenne chaque année entre 2009 et 2012 selon l'Insee) le constat est clair : homme ou femme, chacun perd financièrement dans la séparation (finis les partages des dépenses de la vie à deux) : l'année suivant la rupture ou le divorce, le niveau de vie des divorcées baisse très sensiblement (environ 20%)
Le niveau de vie des divorcés baisse, lui, de 3%. Se séparer, personne n’y gagne. Les enfants d’abord : un enfant sur cinq vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté et ils sont un sur trois dans les familles monoparentales.Les femmes ensuite : elles perdent plus d’un tiers de leur pouvoir d’achat après la séparation. Ce manque à gagner est réduit de quinze points une fois les prestations sociales et la pension alimentaire versées. D’une manière générale, le couple protège de la pauvreté : quatre familles monoparentales sur dix vivent sous le seuil de pauvreté. Elles sont moins de deux sur dix quand les foyers sont recomposés. Et c’est là où les inégalités femmes-hommes sont les plus criantes : les femmes ont deux fois moins de chance de se remettre en couple quand elles ont un enfant en bas âge. Pour les hommes, la paternité ne change rien.
►►► CONSULTER | Le rapport de L'Insee sur le niveau de vie des divorcés (Pdf)