Récompense et terrorisme : un dispositif déjà utilisé en France

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Récompense et terrorisme : un dispositif déjà utilisé en France

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Une récompense de 100.000 euros est promise pour toute information susceptible de mener à l'arrestation d'Anis Amri, principal suspect de l'attentat de Berlin
Une récompense de 100.000 euros est promise pour toute information susceptible de mener à l'arrestation d'Anis Amri, principal suspect de l'attentat de Berlin
© Reuters - Fabrizio Bensch

L'Allemagne propose une récompense, jusqu'à 100.000 euros pour retrouver Anis Amri, suspect principal de l'attentat de Berlin. Un dispositif déjà utilisé en France.

La récompense proposée par les autorités allemandes étonne : jusqu'à 100.000 euros pour mettre la main sur le Tunisien suspecté d'avoir perpétré l'attentat du marché de Noël de Berlin.

Ce dispositif a pourtant été utilisé plusieurs fois en France depuis le 21 janvier 1985, date de sa mise en service : un an plus tard, en 1986 contre le Front national de libération corse (FNLC) et Action directe. Mais aussi en 2007, où des tracts ont été distribués pour découvrir qui avait tiré sur des policiers à Villiers-le-Bel.

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En revanche, ce dispositif n'avait pas été utilisé après les attentats, les policiers craignant un climat délétère et d'avoir à trier le bon grain de l'ivraie.

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