Malgré le report quasiment acté des élections régionales en juin, en Île-de-France, les différents partis avancent leurs pions. LREM, notamment, n'a pas l'intention de laisser le champ libre à Valérie Pécresse et a désigné Jean-Michel Blanquer comme chef de file de la campagne.
Il fallait une figure de proue pour les marcheurs en Île-de-France, ce sera donc Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l'éducation nationale a été désigné vendredi chef de file de la campagne pour l'élection régionale 2021. Une première étape "pour mettre en branle la machine" explique Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne, chargé d'élaborer le projet, et qui va s'y consacrer à quasi plein temps ces prochaines semaines, jusqu'à la présentation d'une ébauche fin janvier, début février.
Un projet qui sera mené par l'ensemble des composantes de la majorité présidentielle, précise Laurent Saint-Martin, y compris le Modem et Agir. Modem et Agir qui aujourd'hui travaillent avec Valérie Pécresse. Invitée sur France Inter, la présidente de la région contre-attaque.
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"On m'annonce une demi-douzaine de ministres du gouvernement sur cette campagne régionale en Île-de-France. Alors je me pose une question. Je ne savais pas qu'il y avait autant de ministres du Temps libre au gouvernement. Nous sommes dans une triple crise, sanitaire, économique et sociale, sécuritaire. Et il semble que cette élection régionale focalise toutes les énergies. Je pense que c'est faire beaucoup d'honneur à la région Île-de-France. En ce qui me concerne, moi je suis 150% à la tâche pour laquelle mes électeurs m'ont choisi."
"Ils montrent les muscles.. mais quels muscles??"
Valérie Pécresse remontée, car en coulisse, des marcheurs laissent sous entendre qu'ils pourraient forcer la présidente de la région à négocier une alliance dans quelques mois. "Elle ne pourra pas restée isolée" prédit un conseiller d'Emmanuel Macron.
Réponse acerbe de l'entourage de Valérie Pécresse : "Ils font les matamores, montrent les muscles... Mais quels muscles ? Le risque, il est pour eux d'y aller et de terminer en short, de perdre, comme aux municipales à Paris, dans le déshonneur."
Pour la droite, le vrai match se jouera contre la gauche, si elle réussit à s'entendre. En attendant, Valérie Pécresse, pas encore candidate officielle, est sereine, dit un proche. Confortée par les derniers sondages qui la donnent largement en tête.