"Ses tiramisus me manquent…" : six mois après, ce couple est nostalgique du confinement
Par Yasmina KattouSix mois après l'entrée en vigueur du confinement, le 17 mars dernier, certains sont nostalgiques des conditions de vies pendant cette période et du calme qu'il leur apportait. C'est le cas de ce couple de trentenaires, Erwan et Johanna, que France Inter a contacté.
C'est un anniversaire un peu particulier. Il y a six mois jour pour jour, le confinement débutait en France pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Une période inédite. Pendant deux mois, les Françaises et les Français se retrouvent confinés chez eux, sans pouvoir sortir au-delà d'un rayon d'un kilomètre autour de leur domicile. Avec le confinement, certains découvrent aussi télétravail et plus de temps libre. Ainsi, retourner à la vie normale a créé une certaine nostalgie du confinement chez certains, comme Erwan et Johanna, en couple depuis un an.
Pendant ces deux mois, les deux trentenaires ont fortement ralenti leur quotidien effréné. Tous les deux travaillent dans la communication, à Limoges (Haute-Vienne), et ont du le faire de chez eux. Mais depuis le 11 mai, les deux actifs ont repris leur vie d'avant. "On prenait le temps de petit-déjeuner ensemble. On pouvait même commencer à aborder la journée de travail à ce moment-là, mais sans pression", se souvient Johanna. "Sans la pression d'un chef", dit Erwann qui regrette, comme sa compagne, le café matinal en tête-à-tête.
"Le silence, qu'est-ce que c'était agréable"
Pendant cette période, Erwann et Johanna étaient donc leurs propres chefs. Le télétravail a des avantages : gérer son emploi du temps en fonction de ses réunions en visio et... de ses envies. Et pour le plus grand plaisir de Johanna, Erwan était aux fourneaux tous les jours. "Moi j'adore cuisiner et je faisais des petits plats, chose que je faisais rarement avant." Johanna regrette ces moments-là... "C’est vrai qu’aujourd’hui, ses tiramisus me manquent."
Les petits plats d’Erwann, ce n'est pas la seule chose que Johanna regrette, depuis le déconfinement. Le calme des rues paisibles, sans circulation, par exemple. "Tous les matins je lisais le journal sur le rebord de ma fenêtre, j'habite au rez-de-chaussée. Il n’y avait pas un seul bruit dans la rue. Le silence, qu'est ce que c'était agréable." Un cocon aujourd'hui de nouveau troublé par les klaxons et les embouteillages, sous cette même fenêtre.