Sortie de “Bohemian Rhapsody” : les biopics qui ont fait chanter le ciné (et ceux qu’on attend toujours)
Par Julien Baldacchino
Le film consacré à la vie de Freddie Mercury sort ce mercredi dans les salles. S'inscrivant dans un genre désormais bien représenté, le biopic musical, il succède à une ribambelle de long-métrages à succès, et avant quelques films qu’on imaginerait bien voir au cinéma un jour... ou pas.
Près de 13 000 spectateurs, mardi soir, au stade de Wembley, là où le groupe Queen avait triomphé en 1985 lors du célèbre Live Aid : c’était le décor de l’avant-première de l’un des films les plus attendus de l’année : “Bohemian Rhapsody”, qui sortira mercredi prochain en France, vingt-sept ans après la mort du leader du groupe, Freddie Mercury.
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L'interprétation de Remy Malek dans la peau du chanteur frappé par le sida en 1991 a d’ores et déjà été saluée par la critique. Ce fim événement s’inscrit dans une désormais longue lignée de films consacrée aux grands noms des stars de la pop et du rock, en France et ailleurs, d’Edith Piaf à Johnny Cash. Franceinter.fr a sélectionné six de ces biopics célèbres... et imaginé six films qui pourraient peut-être, éventuellement, un jour, si vous êtes sages, arriver au cinéma (mais on a des doutes).
Six biopics couronnés de succès
Ray, sur la vie de Ray Charles : En 2004, Taylor Hackford dirige Jamie Foxx dans le rôle de la star internationale de la soul. Le film retrace son parcours, de son enfance difficile d’enfant aveugle à son succès international, en passant par ses histoires d’amour et sa dépendance à la drogue. Un succès commercial et critique, qui rapporte à Jamie Foxx un Oscar du meilleur acteur en 2005.
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Gainsbourg (Vie Héroïque), sur la vie (romancée) de Serge Gainsbourg : C'est le film qui révèle Eric Elmosnino au grand public, dans la peau du chanteur français. Sorti en 2010, ce long-métrage de Joann Sfar est présenté non pas comme une vision fidèle de la vie du chanteur, mais comme un conte, où Gainsbourg est accompagné de sa “gueule”, une marionnette qui porte ses traits, sorte de double maléfique - et précuseur de Gainsbarre.
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Love & Mercy, sur la vie (et la chute) de Brian Wilson : Là encore, ce film ne se veut pas exhaustif : il ne raconte pas l'histoire des Beach Boys, seulement celle de leur leader et génie créatif, Brian Wilson. Cette réalisaton de Bill Pohlad montre comme Wilson, interprété à deux époques de sa vie par Paul Dano puis John Cusack, sombre petit à petit dans la schizophrénie alors qu’il compose le chef-d'œuvre du groupe, Pet Sounds, puis en est sauvé, vingt ans plus tard, par sa seconde épouse. Un film à ne pas louper, ne serait-ce que pour la scène magistrale de la création de Good Vibrations.
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8 mile sur la vie d’Eminem : Cas particulier que ce film, qui n’est pas un biopic à proprement parler mais est souvent considéré comme tel, car il est largement inspiré de la vie du rappeur Eminem... qui en tient le rôle principal. Si le personnage n'est pas Eminem, c’est toutefois, comme celui qui l’interprète, un jeune homme mal dans sa peau qui s’impose dans des battles de rap.
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Amadeus, sur la vie de Mozart : Il n’y a pas que les stars de la musique pop qui ont droit à leur vie retracée. En 1984, Milos Forman adapte une pièce de théâtre sur la vie de Mozart et ses liens avec le compositeur Antonio Salieri. Le résultat, c’est un film qui remporte huit Oscars – et qui a inspiré la comédie musicale Mozart l’Opéra Rock, comme quoi, on ne peut pas tout réussir.
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Cloclo, sur la vie de Claude François : Avec un Jérémie Rénier plus que crédible dans la peau de Claude François, c’est un biopic tout ce qu’il y a de plus traditionnel, qui va de l’enfance du jeune Claude en Egypte jusqu’à sa mort tragique par électrocution. Réalisé par Florent Emilio-Siri, le film vaut notamment pour la qualité de ses scènes musicales, parfois directement inspirées de vrais extraits d’émissions de variété des années 70.
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Six biopics qu’on ne verra peut-être jamais
Fixing a hole, sur la vie des Beatles : Quel challenge ! Adapter à l’écran la vie et la carrière du plus grand groupe de pop de tous les temps, alors même qu’on a déjà tout dit et écrit sur eux et que les quatre garçons dans le vent étaient eux-mêmes des stars du ciné (Help, A Hard Day’s Night). On se demande bien quel.le réalisateur.rice acceptera de se frotter au défi de reconstituer leur ascension fulgurante, leurs séances de studio frisant avec le génie et leur dislocation progressive. À défaut, on recommandera le documentaire Let it Be, sur les sessions de studio qui ont conduit à l'album du même nom.
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Né dans la rue, sur la vie de Johnny Hallyday : Quel challenge ! Adapter à l’écran la vie et la carrière du plus grand chanteur de rock français de tous les temps, alors même qu’on a déjà tout dit et écrit sur lui, et que l’idole des jeunes était lui-même une star du ciné (D’où viens-tu Johnny, Détective). On se demande bien quel.le réalisateur.rice acceptera de se frotter aux fans du chanteur, qui seront très certainement intransigeants avec celui qui se glissera dans la peau de Johnny. À défaut, on recommandera Jean-Philippe où Johnny joue son propre rôle dans un monde où Johnny n'a jamais existé.
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Born to be a star, sur la vie de Patrick Hernandez : Et si c’était moins une blague qu’il n’y parait ? L’histoire d’un jeune chanteur qui commence dans les bals du Périgord, sort quelques premiers 45 tours avec des groupes de rock, et finalement triomphe en 1978 avec un titre... qui restera son seul succès. Quand un seul titre vous rapporte plus de 1 000 euros par jour, cela suffit-il à compenser la frustration de n’avoir jamais eu de véritable carrière ? Le film pourrait être inspiré de “Alive”, son autobiographie sortie en 2016.
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Unknown, sur la vie du groupe The Residents : Un groupe expérimental qui débarque au début des années 70 pour mettre la pop au service de l’avant-garde, saboter les Beatles, mélanger les genres musicaux, s’inspirer des nouvelles technologies pour faire des clips vidéo avant tout le monde, poursuivre sa carrière jusque dans les années 2010 sans jamais démentir son succès : ce serait un parfait scénario pour un biopic. Si seulement on connaissait l’identité et le visage des personnes qui composent ce groupe toujours masqué, connu pour son utilisation d’un globe oculaire en guise de tête.
Une grosse caisse sur le dos, sur la vie de Rémy Bricka : Ne venez pas dire que Rémy Bricka est démodé, même Julien Doré l’emploie dans son clip Les limites - on fait difficilement plus branché. Celui qui a commencé sa carrière professionnelle comme ouvrier serait le parfait personnage pour un biopic, où l’on découvrirait comment est venue cette idée de jouer à la fois de la grosse caisse, de la guitare, de l’harmonica, dresser une colombe et lancer des flammes. Le film prendrait une teinte tragique quand il s’attacherait à raconter l’échec de sa tentative de traverser l’océan Pacifique sur des skis flotteurs.
Popstars, sur la vie des L5 : Imaginez le scénario : un groupe de cinq jeunes chanteuses venues de nulle part, sélectionnées parmi des centaines de prétendantes, transformées en stars de la pop par une équipe professionnelle de choc – un coach vocal naturiste, une chorégraphe bilingue, un batteur altermondialiste et un producteur parce qu’il faut quand même que ça rapporte. Un film magistral en plusieurs volets, réalisé à la manière d’une émission de télévision.
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Bonus : “Papayou, numéro un des ventres” sur la vie de Carlos
Depuis qu’on en a vu la bande annonce, on trépigne d’impatience d’enfin découvrir ce film au cinéma. C’est Jérôme Commandeur qui incarne Jean-Chrisostome Dolto, alias Carlos, dans ce long-métrage dépeignant un artiste tiraillé entre une plume au service de la bonne humeur et une envie d’être au niveau de Léo Ferré. Avec un casting cinq étoiles : Valérie Lemercier dans la peau de sa mère Françoise Dolto, François-Xavier Demaison en producteur des années 70, Marilou Berry en Dorothée et Danièle Gilbert et Nana Mouskouri dans leur propre rôle. Malheureusement, ce n’était qu’un sketch, concocté par Jérôme Commandeur pour la cérémonie des César en 2017.