Sous surveillance

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Sous surveillance

de Robert Redfordavec Robert Redford, Shia LaBeouf, Julie Christie, Sam Elliott, Brendan Gleeson, Terrence Howard, Richard Jenkins, Anna Kendrick, Brit Marling, Stanley Tucci, Nick Nolte, Chris Cooper et Susan SarandonEn 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground revendique une vague d’attentats aux Etats-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam.La plupart de ses membres furent emprisonnés, mais quelques-uns disparurent sans laisser de trace… Jusqu’à aujourd’hui.L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon), l’une des activistes, remet cette affaire sur le devant de la scène, au point d’attiser la curiosité du jeune et ambitieux reporter Ben Schulberg (Shia LaBeouf).Jouant de ses relations au FBI, il rassemble petit à petit les pièces du puzzle, le menant jusqu’à Jim Grant (Robert Redford), un avocat apparemment sans histoires… Lorsque celui-ci disparait brusquement, le journaliste se lance sur sa piste, déterminé à le retrouver avant le FBI.

> Le film est une mosaïque d’émotions et de relations humaines, et j’ai été fasciné par la manière dont elles interagissent.

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Robert Redford

Pour son 9e film en tant que réalisateur, Robert Redford s’est entouré de quelques uns des grands noms du cinéma contemporain. Le scénario de Lem Dobbs comporte un large éventail de seconds rôles, et le fait que ces seconds rôles aient attiré des acteurs aussi renommés témoigne du respect qu’inspire le réalisateur à ses pairs. Parmi ces acteurs de premier ordre figurent Julie Christie, Susan Sarandon, Stanley Tucci, Chris Cooper ou Nick Nolte.Dans le même temps, Robert Redford s’est tourné vers de jeunes acteurs, tels que Shia LaBeouf, pour le rôle principal de Ben Shepard.Le réalisateur déclare : "D’un point de vue personnel, travailler avec ces jeunes artistes m’inspire. Étant donné qu’ils appartiennent à la nouvelle génération, ils ont des idées originales qui m’enrichissent. On n’est jamais trop vieux ou trop accompli pour apprendre. Cela motive et vous pousse à vous remettre en question."Il a néanmoins décidé d’interpréter le rôle central de Jim Grant lui-même. L’acteur explique : "C’est parce que je suis fou ! Passer de la place d’acteur à celle de réalisateur n’est pas facile. Je peux le faire, mais ce n’est vraiment pas simple."

Robert Redford
Robert Redford
© radio-france

Si le réalisateur a préparé le scénario et le tournage jusque dans les moindres détails, il a également laissé des éléments majeurs de l’histoire ouverts à l’interprétation des acteurs. Étant lui-même comédien, il a encouragé les contributions de chacun. Shia LaBeouf raconte : "Au début, nous n’avions que l’ossature du scénario. Robert l’a étoffé au fur et à mesure des répétitions."À propos de son étroite collaboration avec Robert Redford devant et derrière la caméra, Shia LaBeouf raconte : "J’étais fan de lui lorsque nous nous sommes rencontrés, et je le suis resté tout au long du tournage. Mais il a également la capacité de réduire cette distance et de se mettre tout de suite au travail. J’ai reçu le scénario le jour de notre rencontre, et nous avons commencé à travailler immédiatement."Il déclare à propos de son personnage : "Lorsque j’ai lu le script, je me suis représenté Ben comme un idéaliste. C’est toutefois un personnage complexe, visiblement esclave de la célébrité. Il aspire à être connu comme le meilleur journaliste au monde, et il a déniché le scoop qui pourrait lui permettre d’atteindre cet objectif… Mais en contrepartie, sa vie affective est un néant. Il est seul. C’est le genre de type qui regarde ce qu’on dit de lui sur Internet tous les soirs pour se rassurer.Shia LaBeouf a par ailleurs été séduit par l’idée d’incarner un rôle différent de ceux qu’il avait joués jusqu’ici. Il explique : "C’est la première fois que j’interprète l’adversaire du héros, c’est très enthousiasmant. Et le faire face à Robert Redford, c’est dément ! Le simple fait d’apparaître en haut de l’affiche à ses côtés me semble totalement dingue… "

Shia LaBeouf
Shia LaBeouf
© Radio France