This is (not) music
This is not Music est la première édition d’un événement qui se situe au croisement de l’Art, du Sport et de la Musique . Il consiste à présenter aux plus avertis mais aussi plus grand nombre l’influence des sports de glisse sur la création contemporaine. Un événement exigeant artistiquement et populaire.Près d’une centaine d’évènements composent le projet This is not Music (performances, concerts, projections, rencontres…) dont plus d’une vigntaine de créations qui seront présentées spécialement pour l’événement.Chacun y trouvera des raisons de découvrir, de se reconnaître et de se rendre compte que les esthétiques présentées, nées de pratiques libres et « underground » ont développées des codes et des courants qui traversent aujourd’hui notre quotidien.L’exposition la dernière vague constitue à la fois la colonne vertébrale et le fil conducteur de This is (not) Music.
Cette exposition est pensée comme un parcours, une déambulation. [....]Cet événement, initié, dans le cadre de Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture 2013 par le Cabaret Aléatoire, scène musicale Marseillaise, implantée à la Friche Belle de Mai, est le prolongement naturel de dix années d’activisme dans ces cultures.Le titre This is (not) Music est un clin d’oeil à l’activité principale du Cabaret Aléatoire, mais évoque aussi, notre vision de ces cultures qui aujourd’hui, au delà des pratiques individuelles, des courants artistiques, des disciplines, s’érigent en véritables modes de vie.Il faut que cette première édition soit un succès, que cette exposition voyage et que de nouvelles éditions suivent.Pierre Alain Etchegaray, Directeur du Cabaret Aléatoire Pendant 47 jours , This is (not) Music investit les 40 000 m2 de la Friche la Belle de Mai . Mixant art contemporain, musique, skate, arts visuels, BMX, arts graphiques, projections, rencontres… Initié par le Cabaret Aléatoire, This is (not) Music propose un éclairage inédit sur l’influence des sports de glisse sur la création artistique contemporaine.
Plus de 100 événements jalonnent ainsi This is (not) Music entreexposition, concerts, performances de street art, rencontres, soirées, événements sportifs et projections de films et documentaires . This is (not) Music est une manifestation dans laquelle se reconnaîtront et se découvriront, spectateurs éclairés de l’art contemporain, mélomanes, passionnés de sports de glisse et néophytes , tous curieux de découvrir ce concept global. Un espace et un temps d’expression privilégiés pour des artistes venus du monde entier, des plus reconnus aux plus «underground». Ils pourront s’emparer des théâtres, des salles de concert, du toit et de la terrasse sur les 40 000 m2 de la Friche La Belle de Mai pendant toute la durée de l’événement.Se côtoieront sur ce site exceptionnel, espace incontournable de rencontres et de créations de l’année Capitale, une grande exposition d’art contemporain dans les nouveaux espaces d ’exposition, des installations et performances liées au « Street Art », de nombreux concerts et soirées au Cabaret Aléatoire et à la Cartonnerie, des projections de films et de documentaires, des démonstrations et des compétitions de sports extrêmes en plein air, des débats, des rencontres , des plateaux radio...
Focus sur l'exposition la dernière vague
Surf, Skate et Custom Cultures dans l’art contemporain Moment phare de l’événement This is (not) Music, l’exposition la Dernière Vague déferlera ce printemps dans le Panorama,nouveau centre d’art de la Friche la Belle de Mai à Marseille. De la vidéo à la photographie, du graphisme au street art, et de la sculpture aux installations , en passant par lescollections d’objets cultes , cette exposition inédite portera sur les diverses manières dont les cultures du surf, du skateboard et du custom apparaissent dans l’art contemporain. La Dernière Vague entend en effet montrer que ces cultures, nées en Amérique du Nord mais aujourd’hui largement mondialisées (on skate en effet aussi bien en Suisse qu’en Ouganda), ont généré des formes que certains artistes, parce qu’ils étaient souvent eux-mêmes surfers, skaters ou bikers, ont inclues à leur pratique artistique et transformées.
Les oeuvres sont ici envisagées à la fois sur un plan formel, iconologique, et parfois même mythologique. Cette exposition s’intitule La Dernière vague car le surfer, lorsqu’il est dans l’eau, attendant les vagues, ne veut pas que leur mouvement s’arrête. Il ne veut pas voir arriver « la dernière vague ». La houle devient la métaphore d’une addiction à l’éternel retour, tout comme le mouvement pendulaire de la rampe de skate ou la boucle du circuit de FMX (moto-cross) et de BMX. Une partie de l’exposition portera plus particulièrement sur cette idée de jeunesse éternelle. Ainsi, la Dernière Vague se teintera par moments de mélancolie, mais elle portera malgré tout en grande partie sur les plaisirs vivifiants de la glisse.(Richard Leydier, Mars 2013)
Sur près de 2 500 m2, prés de 200 pièces sont exposées de 58 artistes dont vingt pièces produites pour l’occasion.
Vito Acconci, Wilfrid Almendra, Kevin Ancell, Xavier Antin, Gilles Barbier, Julien Beneyton, Madeleine Berkhemer, Antoine Bouillot, David Bowen, Thomas Campbell, Benjamin Chasselon, Larry Clark, Julien Colombier, John Cornu, Collection Dimitri Coste, Russell Crotty, Collection Gérard Decoster, Pierre Descamps, Daniel Dewar & Grégory Gicquel, John Divola, ESPO, Mathias Fennetaux, Katharina Fritsch, Mike Giant, Shaun Gladwell, Yann Gross, Éva Jospin, Alexander Klein, Koo Jeong A, KoolFunc’88, Harmony Korine, Andrew Lewicki, Robert Longo, Ari Marcopoulos, Hubert Marot, Patrick McCarthy, Ryan McGinley, Pierre Michelon, Olivier Millagou, Olivier Mosset, Jay Nelson, Hervé Paraponaris, Parra, Bruno Peinado, Jim Phillips, Julien Prévieux, Remed, Luc Rolland, Nathaniel Russell, Tom Sachs, Lionel Scoccimaro, John Severson, Collection The SK8room, Craig R. Stecyk, Ed Templeton, Tilt, Raphaël Zarka.Commissaire : Richard Leydier, Conseiller artistique : Guillaume Le Goff