
Avec la Russe Oleg Novitski et l'Américaine Peggy Whitson, l'astronaute français a enfin rejoint la station spatiale internationale, pour une mission de dix mois.
Il était 23h ce samedi soir quand, à 28.000 km/h, le Soyouz s'est amarré à la Station spatiale internationale, à 415 km au-dessus de nos têtes. Un rendez-vous tout en douceur, suivi depuis la salle des vols à Moscou par la famille et les amis, notamment.
► REVOIR | L'amarrage du Soyouz à l'ISS en vidéo
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Deux heures plus tard, après les vérifications de pression et d'étanchéité, l'écoutille s'est ouverte. Un à un, les occupants du Soyouz sont rentrés dans l'ISS. Sourires, accolades, puis premier contact avec le sol. Thomas Pesquet dit ne pas avoir trouvé le temps long, après un voyage de deux jours.
C'est passé super vite, on avait beaucoup de boulot, on a aussi pas mal dormi. Tout s'est enchaîné très vite. J'ai du mal à y croire moi-même !
► ALLER PLUS LOIN | Thomas Pesquet, dixième Français dans l'espace
Comme c'est dimanche, la première journée de travail n'est programmée que demain.
Une mission qui démarre en douceur
Il y a tout de même beaucoup à faire après cette arrivée : d'abord, s'installer. Chacun dans sa chambre, si l'on peut qualifier ainsi l'espace réservé aux astronautes, l'équivalent d'une cabine téléphonique. Ensuite, visite de la station, état des lieux, et point sur les travaux d'entretien à prévoir. Le lundi, ce sera la première vraie journée de travail. Jean-François Clervoy, ancien astronaute :
L'obsession de l'astronaute, c'est d'être irréprochable, performant, excellent et de produire le maximum de valeur ajoutée et de résultats scientifiques.
Dès mardi, Thomas Pesquet travaillera avec le CNES sur une expérience autour de la contamination bactériologique. Et quand ils ne font ni science ni bricolage, les astronautes ont deux heures de sport obligatoires pour se maintenir en forme.