
Jusqu'au 8 novembre, notre correspondant à Washington Frédéric Carbonne livre son billet quotidien sur la présidentielle américaine. Jour 2 : les coulisses d'un débat sous tension.
C'est un rituel qui se met en place à la fin de chaque débat présidentiel américain. Soudain la salle de presse du débat présidentiel se transforme en hall d'aéroport avant l'atterrissage d'un avion.
Des pancartes sont brandies, bleues pour les démocrates, rouges pour les républicains, avec le nom d'une personnalité chargée de diffuser la bonne parole du candidat.

Il y a ceux qui restent désœuvrés, il y a les experts très recherchés dès que les politiques sont partis. Puis il y a les vedettes, les directeurs de campagne auprès desquels l'essaim de journalistes vient chercher la petite phrase du lendemain.
Vous avez vu comme il a été présidentiel ? entend-on dans le clan Trump
Elle l'a complètement destabilisé, répond le clan Clinton.
La règle veut que le candidat lui-même ne se déplace pas dans la salle de presse sauf qu'avec Donald Trump une règle est faite pour être piétinée.
Voilà donc le candidat qui arrive, les pancartes sont rangées, et commence alors une conférence de presse mobile improvisée le long des travées. Bien sûr, Donald Trump est ravi de sa prestation, "big success" nous dit-il. Peu importe que les sondages disent le contraire, pour lui, la victoire se gagne aussi en marchant dans une salle de presse.
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