Verbatim : Édouard Philippe, l'homme qui disait…

Édouard Philippe, nouvellement nommé Premier ministre, n'a pas toujours été tendre avec Emmanuel Macron. Florilège – sans rancune – de déclarations plus ou moins empathiques.
Président de la République et Premier ministre, le couple qui tue
Après s'être engagé au sein du PS et aux côté de Michel Rocard : "J'aimais ses discours sur l'exigence de réforme."
Mais à la fin, en quittant le Parti socialiste :
Je n'ai pas été emballé par ce que j'y ai vu, notamment quand François Mitterrand a décidé d'avoir la peau de son ancien chef de gouvernement.
Mais lorsqu'Édouard Philippe a été directeur général de l'UMP, il a trouvé que c’était "deux ans et demi de stress, de coups bas et de fortes turbulences… Ce fut également une expérience très enrichissante sur le métier".
Quand Emmanuel Macron est devenu ministre
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En 2014, lorsqu'Emmanuel Macron devient ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique du gouvernement Valls, Édouard Philippe n'est pas tendre :
Il y a le Macron des discours, que j'aime bien, et le Macron des actes, ce n'est pas le même.
Au sujet de la loi Macron, en décembre 2014, il explique à Léa Salamé, dans On n'est pas couché :
"Je vais voter contre, car dedans il y a des choses... qui sont ni suffisantes, ni bonnes".
En campagne, pas de quartier
En février 2017, pendant la campagne présidentielle, Édouard Philippe soutien d'Alain Juppé, après avoir soutenu Bruno Le Maire lors de la primaire :
"De quoi [Macron] restera-t-il le nom ? D’une révolution manquée ou d’une victoire éclair ? D’une trahison misérable ou d’une ambition démesurée ? Personne ne peut le dire aujourd’hui."
Macron ? Moins de charisme que Kennedy
"Q_ui est Macron ?_ Pour certains, impressionnés par son pouvoir de séduction et sa rhétorique réformiste, il serait le fils naturel de Kennedy et de Mendès-France. On peut en douter. Le premier avait plus de charisme, le second plus de principes".