Vincent Peillon, ancien ministre et nouveau candidat à la primaire socialiste

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Vincent Peillon, ancien ministre et nouveau candidat à la primaire socialiste

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A gauche Benoît Hamon et à ses côtés, Vincent Peillon, deux anciens ministres candidats à la primaire socialiste.
A gauche Benoît Hamon et à ses côtés, Vincent Peillon, deux anciens ministres candidats à la primaire socialiste.
© Maxppp - Thomas Padilla

Vincent Peillon, qui fut ministre de l'Education de 2012 à 2014, a annoncé dimanche sa candidature à la primaire du Parti socialiste.

L’ancien ministre de l’Education nationale se pose en garant du rassemblement et en défenseur du bilan de François Hollande. Marie-Noëlle Lienemann ayant jeté l’éponge et Gérard Filoche peinant à obtenir ses parrainages, Vincent Peillon rejoint François de Rugy, Jean-Luc Benhamias, Manuel Valls et Arnaud Montebourg et Benoit Hamon. Les quatre hommes vont se disputer la victoire.

Pour l’instant c’est une bataille d’hommes et d’ex-ministres puisque Marie-Noëlle Lienemann a jeté l’éponge et que Gérard Filoche peine à obtenir ses parrainages. Quatre ex-ministres donc avec Vincent Peillon qui s’est invité ce dimanche à la fête aux côtés de Valls, Montebourg, Hamon, Peillon.

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Vincent Peillon candidat
Vincent Peillon candidat
© Visactu - visactu

La candidature de ce dernier aurait le mérite, selon ses proches, d'être au "point d'équilibre" de la gauche entre d’une part la droite du parti incarnée par Manuel Valls et la gauche du PS celles vantées par Arnaud Montebourg et Benoit Hamon. Tous revendiquent une flopée de Parlementaires. Mais c’est le soutien des ténors qui fera pencher la balance. Qui soutiendront-ils ou plutôt qui soutiendront-elles ? L'entourage d'Anne Hidalgo a de son côté, fait savoir que la maire de Paris, sans avoir suscité cette candidature, la regardait "d'un bon œil". Christiane Taubira garde le silence. Quand à Martine Aubry, elle réfléchit mais certains de ses proches pencheraient plutôt du côté d’Arnaud Montebourg. Enfin quid des hollandais ? Encore groggy, nombre d’entre eux en coulisses s’activent pour contrer Manuel Valls. Une Ils le tiennent toujours pour responsables de la renonciation de François Hollande.