Film incontournable de la Nouvelle Vague, “À bout de souffle” de Jean-Luc Godard, sorti en 1960, reste d’une modernité saisissante. Une œuvre novatrice, en particulier dans sa bande originale.
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Jean-Pierre Melville apprécie grandement le travail de Martial Solal dans Deux hommes dans Manhattan. Il le recommande à Jean-Luc Godard pour son film À bout de souffle.
Les ordres se limitaient à : « Je voudrais bien un instrument, un banjo » (...) Bon, on ne peut pas dire que j’ai observé ses souhaits. - Martial Solal
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Les consignes de Jean-Luc Godard à Martial Solal sont minimales, il dispose d’une grande liberté : choix d’un orchestre et de musiciens pour une bande originale jazz. Il compose deux thèmes principaux de 5 notes chacun, permettant de coller aux différentes ambiances du film.
L’un est angoissant et l’autre est tout à fait détendant. - Martial Solal
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Godard improvisait davantage que Martial Solal - Thierry Jousse
Si la bande originale du film donne l'impression d'être improvisée, c'est en raison du montage. Un fois la composition terminée, Jean-Luc Godard dispose librement les musiques dans le film. En fonctionnant ainsi, il exclut le compositeur du montage, devenant lui-même improvisateur.
La musique ne dit pas exactement la même chose que ce que dit l’image (...) Cette disjonction entre la bande son et l’image est vraiment le point central de son cinéma. - Thierry Jousse
Dans le film, la musique a un discours parallèle à l’image. Intégrée aux bruits de la rue, elle semble ponctuer l’œuvre. Un procédé mélangé aux autres techniques cinématographiques novatrices de Jean-Luc Godard dont le tout confère à ce film une dimension rythmique unique.