-
- Ces préludes constituent tous ensemble une partition phare de la littérature pour clavier, et explorent l’ensemble des tonalités existantes.6 avril 2017
- Considérée comme l’une des oeuvres les plus difficiles du compositeur russe, cette Fantaisie dévoile une vraie richesse harmonique au prix d’accords particulièrement difficiles à plaquer sur le clavier.6 avril 2017
- Presque inquiétante, cette sonate d’avant-guerre traduit toute la tension qui préoccupe alors le compositeur russe.6 avril 2017
À propos du concert
Salle Rameau, Lyon
Le
Le concert débute par les Vingt-quatre Préludes pour piano op. 28 de Frédéric Chopin, une oeuvre où tonalités majeures et mineures se succèdent en suivant le principe des tonalités relatives. Ces préludes sont comme « les vingt-quatre stations de l’âme de Frédéric Chopin, itinéraire spirituel et artistique unique qui la dévoile autant qu’il en sanctifie tout le mystère », comme le note Jean-Yves Clément.
Inspirée du travail de Chopin, la Fantaisie en si mineur op.28 d' Alexandre Scriabine, une oeuvre technique qui fait appel à la virtuosité du soliste. Elle est créée à Saint-Pétersbourg en 1901.
Enfin, le concert se clôt sur la Sonate n°6 pour piano en La majeur de Sergueï Prokoviev, une oeuvre inquiétante composée juste avant la Seconde Guerre mondiale et qui reflète les angoisses de son compositeur. Elle compte parmi ses "Sonates de Guerre" (1939-1944) et est contemporaine des Sonantes n°7 et n°8.