-
- L'Orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung interprète Ouverture "Le Carnaval romain" d'Hector Berlioz. Enregistré le 13 septembre 2013 à la Salle Pleyel (Paris).12 sept. 2013 • 10 min
- L'Orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung interprète la "Symphonie fantastique" d'Hector Berlioz. Enregistré le 13 septembre 2013 à la Salle Pleyel (Paris).12 sept. 2013 • 56 min
À propos du concert
Salle Pleyel, Paris
Le
En partie autobiographique, la Symphonie fantastique de Berlioz raconte « la vie d’un artiste » en cinq épisodes. Elle s’ouvre sur la mélodie tourmentée de Rêveries et Passions, des maux engendrés par l’idéalisation de la femme aimée, inspirée de l’actrice irlandaise Harriet Smithson à qui Berlioz voue un amour immense.
S’en suivent Un bal et la Scène aux champs, deux scènes empreintes de légèreté et d’espérance. La Marche au supplice marque une rupture radicale et prépare au Songe d’une nuit de sabbat.
« Gras de boue, gras de fard, de blanc, de lie de vin, de sales quolibets, de grossières injures (…), d’imbéciles qui rient, de niais qui admirent, et d’oisifs qui s’ennuient ». Voici la définition du carnaval romain que Berlioz donne dans ses Mémoires.
Sa répulsion vis-à-vis des « jours gras » ne l’empêche pas d’en faire le thème de la deuxième ouverture de son opéra Benvenuto Cellini. Écrite vers 1844, six ans après la création de l’œuvre, elle en reprend les grands thèmes tout en gardant une autonomie propre. Le motif des amours de Cellini et Teresa côtoie ainsi celui du Carnaval, qui nous donne à voir une foule en liesse.