Berlioz : "La Symphonie fantastique" et Ouverture "Le Carnaval romain" dirigés par Myung-Whun Chung

Myung-Whun Chung dirige Berlioz
Myung-Whun Chung dirige Berlioz ©Radio France
Myung-Whun Chung dirige Berlioz ©Radio France
Myung-Whun Chung dirige Berlioz ©Radio France
Extraits du concert

À propos du concert

Salle Pleyel, Paris

Le

En partie autobiographique, la Symphonie fantastique de Berlioz raconte « la vie d’un artiste » en cinq épisodes. Elle s’ouvre sur la mélodie tourmentée de Rêveries et Passions, des maux engendrés par l’idéalisation de la femme aimée, inspirée de l’actrice irlandaise Harriet Smithson à qui Berlioz voue un amour immense. 

S’en suivent Un bal et la Scène aux champs, deux scènes empreintes de légèreté et d’espérance. La Marche au supplice marque une rupture radicale et prépare au Songe d’une nuit de sabbat.

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1h 58

« Gras de boue, gras de fard, de blanc, de lie de vin, de sales quolibets, de grossières injures (…), d’imbéciles qui rient, de niais qui admirent, et d’oisifs qui s’ennuient ». Voici la définition du carnaval romain que Berlioz donne dans ses Mémoires

Sa répulsion vis-à-vis des « jours gras » ne l’empêche pas d’en faire le thème de la deuxième ouverture de son opéra Benvenuto Cellini. Écrite vers 1844, six ans après la création de l’œuvre, elle en reprend les grands thèmes tout en gardant une autonomie propre. Le motif des amours de Cellini et Teresa côtoie ainsi celui du Carnaval, qui nous donne à voir une foule en liesse.

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