Silvius Leopold Weiss : Ouverture en si bémol majeur

Silvius Leopold Weiss : Ouverture en si bémol majeur
Silvius Leopold Weiss : Ouverture en si bémol majeur

Silvius Leopold Weiss : Ouverture en si bémol majeur

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Silvius Leopold Weiss : Ouverture en si bémol majeur

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Diego Salamanca interprète l' Ouverture en si bémol majeur de Silvius Leopold Weiss. Extrait du concert Génération France Musique, le Live, enregistrée le 21 novembre 2020.

Silvius Leopold Weiss appartient à une famille où on était luthiste de père en fils, et lui-même fut le dernier prince de cet instrument aristocratique, à une époque où celui-ci, passé de mode en France et en Italie, restait encore très prisé en Allemagne et dans l'est de l'Europe. À ses débuts, il servit pendant six ans en Italie, puis rentra en Allemagne où il allait faire une carrière des plus brillantes à la cour de Dresde. Sa réputation de virtuose, confirmée par des tournées prestigieuses, était considérable, mais ses contemporains, parmi lesquels un certain J.S. Bach, admiraient tout autant ses qualités de compositeur et ses dons d'improvisateur.

Il consacra la très grande majorité de ses œuvres à son instrument de prédilection, pour lequel il a laissé quelque six cents pièces. … Il s'agit majoritairement de sonates et de suites, dans lesquelles Weiss introduit souvent préludes et fantaisies aux côtés de danses parfois pour certaines inattendues comme des danses polonaises.

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Silvius Leopold Weiss fut un musicien accompli dont les compositions très solides le placent au rang de ses grands contemporains : Johann Sebastian Bach, Georg Friedrich Haendel ou Jan Dismas Zelenka. Cependant, il n’a composé que pour son instrument. Sa pratique quotidienne du continuo et de l’improvisation a marqué profondément toute son œuvre. Sa touche se reconnait dans les Préludes non mesurés et dans sa façon savante de développer des marches harmoniques très élaborées. Il exploite toujours avec brio les spécificités de l’accord de cet instrument.

Silvius Leopold Weiss mourut le 16 octobre 1750, laissant dans le besoin son épouse Marie–Elizabeth et ses sept enfants. 

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