Maurice Ravel : Cinq Chants populaires "Chanson espagnole" (Victor Sicard / Anna Cardona)

Ravel : Cinq Chants populaires : Chanson espagnole (V. Sicard, A. Cardona)
Ravel : Cinq Chants populaires : Chanson espagnole (V. Sicard, A. Cardona)

Maurice Ravel : Cinq Chants populaires "Chanson espagnole" (Victor Sicard / Anna Cardona)

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Maurice Ravel : Cinq Chants populaires "Chanson espagnole" (Victor Sicard / Anna Cardona)

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Victor Sicard (baryton), Anna Cardona (piano) interprètent Cinq Chants populaires "Chanson espagnole" de Maurice Ravel. Extrait du concert Génération France Musique, le Live, enregistrée le 31 octobre 2020.

Les Mélodies de Maurice Ravel rassemblent vingt-cinq chants composés durant près d’une trentaine d’années, entre 1906 et 1934, sur la base de chants populaires ou à partir de textes d’auteurs très différents, de Pierre de Ronsard à Paul Morand en passant par les poètes Évariste de et Paul Verlaine ou encore l’écrivain et dramaturge Jules Renard. 

L'harmonisation des Chants Populaires de 1910 est réalisées par Ravel pour un concours organisé en 1910 par la Maison du Lied de Moscou. Composé de 5 chants en provenance de plusieurs pays. La ''Chanson espagnole'' sur un rythme bien balancé, la ''Chanson française'', tirée d'un chant populaire du Limousin, et en vieux français, narrant la rencontre coquine entre bergère et berger. La ''Chanson italienne'' est toute voile dehors, et l'''Hébraïque'' ne manque pas son effet par son inflexion lancinante à l'entame et au refrain. La ''Chanson écossaise'', conçue en premier, en 1909, sera publiée posthume en 1975, sur une reconstitution d'après l'esquisse laissée par Ravel.

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Dans la Chanson française Ravel évite toute sentimentalité. L’air et le texte, recueillis dans les environs de Limoges, avaient été publiés en 1904 par la Schola Cantorum d’Indy, l’une des bêtes noires de Ravel. Dans les rythmes hypnotiques de la Chanson hébraïque, on entend ce penchant pour la monotonie qui traverse toute la musique de Ravel, tandis que les inflexions pathétiques de la Chanson italienne témoignent de son admiration pour Puccini. Enfin, la Chanson écossaise se pare de discrètes cornemuses - peut-être des bineuses bretonnes, car il n’a visité l’Écosse qu’en 1911.

À réécouter : Spéciale Ravel
Classic Club
1h 27

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