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- Écrit par un Rachmaninov alors âgé de 19 ans, le Prélude en ut dièse mineur, inspiré selon son auteur par une poignée de roubles, devient rapidement l'une de ses œuvres emblématiques.18 sept. 2014
- Quatrième partie d'un ensemble pour piano écrit en 1882, l'opus 51, cette Nata valse laisse transparaître la fièvre russe de Piotr Ilitch Tchaïkovski.18 sept. 2014
- Ultime composition de Piotr Ilyitch Tchaïkovski, la Symphonie n° 6 en si mineur, « Pathétique », opus 74, exprime une infinie tristesse culminant, chose rare alors, dans un dernier mouvement au tempo lent et fatidique.18 sept. 2014
À propos du concert
Salle Pleyel à Paris
Le
La musique russe est ici mise à l’honneur ! Le concert débute par le très populaire Concerto n°2 pour piano de Serge Rachmaninov. Sans cesse joué sur scène, repris au cinéma (notamment dans le film Sept ans de réflexion, comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe), il n’a plus à faire ses preuves. Née du trouble, l’oeuvre est une belle récompense pour son auteur.
En 1897, l’échec de sa Première Symphonie anéantit tous les espoirs de Rachmaninov. C’est une cure par l’hypnose avec le neurologue Nikolaï Dahl qui le sauve de la dépression. Une thérapie efficace car si la Symphonie ne séduit pas, le succès du Concerto ne cesse de s’accroître, encore aujourd’hui. Le premier thème « s’impose de manière frappante comme l’un des thèmes les plus russes qui soient, parce que l’âme de ce thème est russe (…), dès le premier coup de cloches, vous voyez la Russie se dresser de toute sa hauteur », explique la musicologue Laeticia Le Guay en citant les propos de Nikolaï Medtner, ami de Rachmaninov.
Œuvre tout aussi monumentale, la Symphonie n°6 de Tchaïkovski s’inscrit en deuxième partie du programme. Élan vital et mort semblent s’entremêler dans cette œuvre ultime, créée neuf jours avant la mort du compositeur en 1893. Tchaïkovski la définit comme une œuvre « à programme », un programme « secret pour tous » que le public doit deviner.