Schumann - Fantasiestücke op. 73 (Martin Helmchen & Sabine Meyer)

À l'origine une œuvre pour clarinette et piano, Robert Schumann arrange également ses Fantasiestücke op.73 pour violoncelle et piano. Composés en seulement deux jours en février 1849, les trois Fantasiestücke sont initialement intitulées Soiréestücke avant que le compositeur ne décide de s'inspirer des Fantasiestücke in Callots Manier d'E. T. A. Hoffmann pour le titre de son œuvre. Alors que le titre de Fantasiestücke pourrait laisser croire qu'il s'agit d'un recueil de trois pièces individuelles, les mouvements contrastés et changements soudains d'émotions (éléments typiques de la musique de Schumann) s’enchaînent sans interruption par l'indication à la fin des mouvements. « attacca ».

De moments de grande euphorie enrobés d'une introspection profonde, l'oeuvre ressemble à une rêverie musicale en trois mouvements, progressant d'une nature introvertie vers une exubérance extravertie, de l'ombre vers la lumière : le premier mouvement en la mineur annonce une mélancolie sous-jacente qui mène progressivement vers le deuxième mouvement en la majeur, joyeux tel un intermezzo, avant d'arriver au dernier mouvement énergétique et enflammé (« rapide et avec feu »).

1. Zart und mit ausdruck
2. Lebhaft licht
3. Rasch und mit feuer