Collection Les Musiciens et la Grande Guerre

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Collection Les Musiciens et la Grande Guerre

Le vendredi 29 avril 2016 à 00h00
Collection Les Musiciens et la Grande Guerre
Collection Les Musiciens et la Grande Guerre

Les Éditions Hortus présentent une collection discographique dédiée à commémoration de la première guerre mondiale : Les Musiciens et la Grande Guerre. Réalisée sur cinq ans, cette collection offrira plus d’une trentaine d’heures de musique.

Au-delà d’un intérêt musical ou historique, la collection Les Musiciens et la Grande Guerre a pour ambition de constituer une base patrimoniale cohérente offrant un panorama de la création musicale des nations impliquées dans le conflit.
Des compositeurs reconnus (comme Ravel ou Hindemith) aux plus « confidentiels » (Boulnois, Casella, Migot), des morts au combat (Farrar, R. Vierne, Devaere) à ceux qui ont dû rester éloignés du front (Debussy, Reger, Nadia et Lili Boulanger) en passant par les blessés (Caplet, Labey, Delvincourt), la liste est longue. Il étaient Français (Magnard, Hahn, de La Presle, Koechlin), Belges (Antoine, Jongen), Allemands (Stefan) et Autrichiens (Schulhoff, Korngold), Anglais (Butterworth, Vaughan Williams), Américains, Australiens ou Italiens... Tous à leur manière, ont nourri cette immense fresque musicale.
Cette collection est proposée libre de droit aux institutions publiques nationales et internationales intéressées par cette commémoration.

2016 : parutions des volumes 16 à 21
2015 : parutions des volumes 11 à 15
2014 : parutions des volumes 1 à 10

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Présentation des volumes

**CD 18 **Ombres et lumières - Rudi Stephan, Louis Vierne, Lucien Durosoir
Ensemble Calliopée :
Karine Lethiec, alto
Maud Lovett, violon
Christophe Giovaninetti, violon
Florent Audibert, violoncelle
Laurène Durantel, contrebasse
Frédéric Lagarde, piano
Sandrine Chatron, harpe

Trois destins en noir et blanc. L’ombre de la mort s'est abattue trop tôt sur le génie naissant de Rudi Stephan, laissant derrière lui des œuvres d’une rare maturité, ou encore sur le fils de Louis Vierne à qui son père dédiera un quintette à la fois tendre et tragique. Lucien Durosoir, quant à lui, revint de la guerre avec la force créatrice d’écrire un Poème étonnamment lumineux.

**CD 17 **Vers la vie nouvelle Chaminade – Baines, Enesco, Boulanger, Cras
Anne de Fornel, piano

« Dans l’atmosphère lourde – se sont infiltrés le doute, le découragement. Mais des sons lointains, clairs, purs s’élèvent, et vers l’espoir d’une vie meilleure, l’homme marche, confiant, tendre et grave ». Nadia Boulanger, Vers la vie nouvelle

**CD 16 **Verdun, feuillets de guerre Pierné – Ladmirault, Février, Hahn, Caplet, Vellones, Bruneau
Françoise Masset, soprano
Anne Le Bozec, piano

Nombre de compositeurs et poètes furent mobilisés autour de Verdun. Un vaste florilège de mélodies et chansons demeurées inédites se trouve réuni dans ces Feuillets de Guerre. Ce disque exprime la nostalgie, le sentiment religieux ou témoigne de l’engagement des femmes dans la Guerre (Les Tourneuses d’obus) ou des ardeurs d’une France forte et confiante (Le Tambour).

**CD 15 **À nos morts ignorés Antoine – Boulanger, Caplet, Debussy, Hahn, Gurney
Marc Mauillon, baryton
Anne Le Bozec, piano

Quelle diversité d’expression – littéraire et musicale – dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l’apaisement.

**CD 14 **Sérénade
Jeffrey Myers, violon
Ryan Meehan, violon
Jeremy Berry, alto
Estelle Choi, violoncelle

Trois quatuors ont été composés loin du front (Milhaud, Stravinsky) ou après la fin de la Guerre (Hindemith) : chacun à sa manière constitue en réalité l’aboutissement d’une maturation de cette forme au cours des années de Guerre (Milhaud, Hindemith) ou plus largement d’une évolution en cours depuis 1913 avec le Sacre du Printemps pour Stravinsky. C’est à un jeune compositeur, encore peu expérimenté, Jacques de la Presle, qu’il reviendra, alors replié dans un tunnel sous les bombardements, de manifester que la musique est plus forte que la mort ambiante, l’ennui et le désespoir. Du côté des forces de la Triplice, l’autrichien Ernst Toch, se réfugie lui aussi dans la musique pour marquer sa volonté de survivre.

**CD 13 **Clairières dans le ciel Lili – Boulanger, Migot, de la Presle, Ropartz, Vellones
Cyrille Dubois, ténor
Tristan Raës, piano

Pendant la Grande Guerre, c’est la mélodie qui exprime au mieux dans toute leur diversité les sentiments profonds des combattants au front comme ceux des compositeurs restés à l’arrière : des idéaux éternels chargés de nostalgie, de tendresse et de poésie (L. Boulanger ou Ropartz) comme des réactions nées du conflit tour à tour sarcastiques (Vellones), dramatiques ou empreintes de sentiments pour l’être aimé comme chez Jacques de la Presle. Ce programme réunit des inédits (Migot, de la Presle) comme des oeuvres fort rares (Vellones) ainsi que les cycles complets des Odelettes et des Clairières dans le Ciel.