[ANNULÉ] Festival Opéra de Lyon - du 13 mars au 2 avril 2020
« La nuit sera noire et rouge », tel est le titre du festival, telles sont les couleurs qui le teintent. Un festival synesthésique qui associe couleurs et musiques. Durant 3 semaines à l'Opéra de Lyon, 3 œuvres sont au programme: Rigoletto de Verdi, Irrelohe de Schreker et La Lune de Carl Orff.
➔ En raison des nouvelles mesures prises par les autorités afin de limiter la diffusion du COVID-19, le festival Opéra de Lyon a pris la décision d'annuler sa programmation, du 13 mars au 2 avril 2020.
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La nuit sera noire et rouge
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Un titre énigmatique : « La nuit sera noire et rouge »… C’est une paraphrase des dernières lignes écrites par le poète Gérard de Nerval à sa tante le 25 janvier 1855 : « Ne m’attends pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche ».
Programme
. Rigoletto - Giuseppe Verdi
Opéra de Lyon
2h40 dont 1 entracte de 35mn
En italien, sous-titré
Œuvre d'une grande noirceur et d'une grande intensité, Rigoletto sonde les tourments de l'âme comme rarement auparavant chez le compositeur italien. Un tournant de l'art verdien confronté à l'univers singulier du metteur en scène Axel Ranisch.
Dates et horaires
Vendredi 13, mercredi 18, samedi 21, mercredi 25, vendredi 27, mardi 31 mars et jeudi 2 avril - 20h
Les dimanches 15 et 29 mars - 16h
L'histoire
Rigoletto, bouffon du Duc de Mantoue, séducteur dépravé, protège secrètement sa fille Gilda à l’abri des regards et des dangers, dans la crainte d'une malédiction prononcée par Monterone. Le Duc fait enlever et séduit Gilda qui en tombe amoureuse. Déshonoré, Rigoletto engage un tueur à gage pour assassiner le Duc. Mais Gilda a pris sa place et c'est elle qui est tuée. La malédiction est accomplie.
La rencontre de deux univers
Chef-d'œuvre de noirceur tiré d'une pièce sans grand succès de Victor Hugo, dont Verdi a pris soin de changer les personnages pour éviter la censure, Rigoletto triomphe à la Fenice de Venise en 1851. Il s'agit là du premier volet, très dense, de la trilogie verdienne prolongée par Le Trouvère et La Traviata. Toujours prompt à mettre une voix en avant, c'est le baryton que le compositeur met à l'honneur dans le rôle torturé du bouffon, condensé des contradictions de la condition humaine, ici confié à Roberto Frontali. La mise en scène est, elle, l'œuvre du metteur en scène et cinéaste berlinois Axel Ranisch qui confronte ici pour la première fois à une œuvre de Verdi son univers décalé, empreint de burlesque mélancolique, d'amour du cirque et de poésie trash. Nul doute que la rencontre de ces deux mondes artistiques devrait produire un résultat plein de surprises.
Opéra en trois actes, 1851
Livret de Francesco Maria Piave
Nouvelle production
Distribution
Direction musicale Michele Spotti
Mise en scène et vidéo Axel Ranisch
Décors et design vidéo additionnelle Falko Herold
Costumes Alfred Mayerhofer
Lumières Michael Bauer
Dramaturgie Rainer Karlitschek
Chorégraphie Daphné Mauger
Chef des Chœurs Johannes Knecht
Le duc de Mantoue Mykhailo Malafii
Rigoletto Roberto Frontali
Gilda Nina Minasyan
Sparafucile Wenwei Zhang
Maddalena Agata Schmidt
Le chevalier Marullo Daniele Terenzi
Le Comte de Manterone Roman Chabaranok
Matteo Borsa Grégoire Mour
Le Conte de Ceprano Evgeny Solodovnikov
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. Irrelohe - Franz Schreker
Opéra de Lyon
2h40 dont 1 entracte de 35mn
En allemand, sous-titré
Compositeur maudit mis au ban par les Nazis, Franz Schreker livre en 1924 avec Irrelohe une tragédie amoureuse vénéneuse et sensuelle, à redécouvrir absolument dans une mise en scène de David Bösch.
Dates et horaires
Samedi 14, mardi 17, vendredi 20, mardi 24 et samedi 28 mars - 20h
Dimanche 22 mars - 16h
L'histoire
Dans l'Allemagne du XVIIIe siècle, le comte Heinrich est amoureux de la pure Eva. Mais en proie à une malédiction familiale, il craint de céder à la folie meurtrière s'il cède à cet amour. D'autant que cet amour névrotique suscite la jalousie de Peter, le prétendant d'Eva, et l'hostilité de l'aubergiste Christobald. Une rivalité qui s'achèvera dans les flammes du château d'Heinrich.
Schreker, une résurrection
Figure musicale majeure de la République de Weimar, Schreker est un incontournable de son temps. Auteur d'une œuvre marquée par la morbidité, l'autodestruction et la sexualité qui doit beaucoup à Wagner et brille par la richesse de sa palette musicale, Schreker connaît un succès immense avec Der ferne Klang ou Les Stigmatisés. Mais Irrelohe, créé en 1924, l'année de l'incarcération d'Hitler pour son putsch raté, devait être le chant du cygne de celui qui est alors le directeur éminent de l’École supérieure de musique de Berlin. Une fois les Nazis au pouvoir il devient un paria, symbole de l'art dégénéré et de l'internationalisme décadent, qui a également le "tort" d'être juif. Il est en réalité un avant-gardiste qui préfigure, avec 30 ans d'avance, la musique Hollywoodienne des années 50. Spécialiste des compositeurs allemands des années 20 et 30, le metteur en scène David Bösch offre à ce génie injustement réprouvé de l'esprit allemand et à son vénéneux Irrelohe une résurrection à la mesure de sa puissance.
Opéra en trois actes, 1924
Livret du compositeur
Nouvelle production
Distribution
Direction musicale Bernhard Kontarsky
Mise en scène David Bösch
Décors et vidéos Falko Herold
Costumes Moana Stemberger
Lumières Michael Bauer
Dramaturgie Janine Ortiz
Chef des Chœurs Johannes Knecht
Le Comte Heinrich Tobias Hächler
Le garde forestier Piotr Micinski
Eva Deirdre Angenent
La Vieille Lola Janina Baechle
Peter, fils de Lola Julian Orlishausen
Christobald James Kryshak
Fünkchen, un musicien Peter Kirk
Strahlbusch, un musicien Simon Mechlinski
Ratzekahl, un musicien Martin Hässler
Le Prêtre Kwang Soun Kim
Le Meunier Paul-Henry Vila
Anselme Antoine Saint-Espès
Un Laquais Didier Roussel
Orchestre et Chœurs de l'Opéra de Lyon
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. La Lune - Carl Orff
Théâtre du Point du Jour
1h30
En allemand, sous-titré
La beauté des voix qui s’élèvent et la féerie des images, donnent à cette Lune un éclat tout particulier. Elle guide les jeunes spectateurs à travers l’obscurité et fait briller leurs yeux.
Dates et horaires
Samedi 14, dimanche 15 et dimanche 22 mars - 16h
Mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mars - 20h
L'histoire
Quatre garçons venus des ténèbres dérobent la lune et la rapportent chez eux pour qu’elle les éclaire. Devenus adultes, ils la partage en quatre morceaux, qu’ils emportent à leur mort dans les enfers. Mais cette lumière sème un joyeux bazar. Alors Saint-Pierre récupère la lune et la suspend à une étoile, pour illuminer les rêves et apaiser la peur du noir.
Un spectacle lumineux
Adepte du théâtre musical, qui lui permet de toucher un large public,
Carl Orff décide de mettre en musique le conte des frères Grimm La Lune. L’histoire un peu naïve de cette lune volée puis découpée en quartiers, qui sème la zizanie aux enfers avant d’être rapatriée au ciel par Saint-Pierre, stimule l’imagination du compositeur. Achevée juste avant la Seconde Guerre mondiale, l’œuvre est une critique à peine voilée des égoïstes qui font passer leur intérêt en premier. Ce « petit théâtre du monde en un acte » est créé le 5 février 1939, à Munich, sous la direction musicale de Clemens Krauss et dans la mise en scène de Rudolf Hartmann. Fusionnant musique, paroles et dramaturgie, La Lune est d’une grande modernité rythmique et vocale. Dans cette nouvelle version, l’Opéra de Lyon fait appel au génial Grégoire Pont, dont les animations se révèlent toujours magiques.
Der Mond, de Carl Orff
Petit théâtre de monde en un acte
Livret du compositeur d’après un conte des frères Grimm, 1939
Version pour deux pianos, orgue et percussions de Friederich K. Wanek
Nouvelle production
En coréalisation avec le Théâtre du Point du Jour
Distribution
Direction musicale Hugo Peraldo
Concept et vidéo Grégoire Pont
Mise en scène James Bonas
Décors et costumes Thibault Vancraenenbroeck
Lumières Christophe Chaupin
Le narrateur Emanuel Heitz
Voleur de lune Stephen Mills
Voleur de lune Jan Żądło
Voleur de lune Christian Andreas
Voleur de lune Timothy Murphy
Paysan/Peter Matthew Buswell
Studio de l'Opéra de Lyon, Ensemble instrumental
Chœur de chambre Spirito
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