Sortie CD : Johann Adam Reincken : Toccatas, Partitas & Suites - Clément Geoffroy

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Sortie CD : Johann Adam Reincken : Toccatas, Partitas & Suites - Clément Geoffroy

Le vendredi 19 octobre 2018 à 00h00
Johann Adam Reincken (1643-1722) : Toccatas, Partitas & Suites - Clément Geoffroy chez L'Encelade
Johann Adam Reincken (1643-1722) : Toccatas, Partitas & Suites - Clément Geoffroy chez L'Encelade

Sortie prévue le 19 octobre chez L'Encelade

Johann Adam Reincken (1643-1722) : Toccatas, Partitas & Suites - Clément Geoffroy

Clément Geoffroy - clavecin

Johann Adam Reincken serait vraisemblablement né entre 1630 et 1640 à Deventer aux Pays-Bas. Il commence ses études musicales avec l’organiste de la ville, puis, en 1654, part se perfectionner avec le grand Scheidemann à Hambourg. En 1657, il devient son assistant et lui succède à sa mort en 1663. Dès lors, sa popularité ne cesse de croître, le rendant célèbre dans toute l’Europe du Nord. Avec l’appui de sa fortune, semble-t-il amassée par des recours étrangers à la musique, ainsi qu’avec l’aide de deux juristes et sénateurs de la ville, il fonde en 1678 l’Opéra de Hambourg, premier établissement de ce genre en Allemagne, qu’il dirigera jusqu’en 1685. Il se consacrera ensuite à ses activités d’organiste, compositeur et de pédagogue jusqu’à la fin de sa vie en 1722. 

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Malgré sa longévité, il ne nous laisse que très peu d’œuvres. Hormis son Hortus Musicus, publié en 1687 et dont les six sonates qui le composent sont un joyau du genre, Reincken n’a pas dû éprouver le besoin de faire graver ses compositions. Heureusement pour nous, quelques copies manuscrites ont subsisté. Les plus belles sont certainement celles recueillies par Johann Christoph Bach (1671-1721) dans les manuscrits Möller et AndreasBachBuch […]

A ce jour, son corpus compte douze pièces pour clavecin et seulement trois pour orgue, résultat bien maigre compte-tenu des quelques soixante ans durant lesquels il a joué ces instruments quotidiennement. Avec les six sonates pour deux violons, viole et basse continue de l’Hortus Musicus, voilà tout ce que nous possédons. Mais la grande qualité de ces pièces, tant du point de vue de la composition que de ce qu’elles exigent pour leur exécution, attestent du talent de Reincken et du bien-fondé de sa réputation. Parmi les œuvres qui composent ce disque, j’ai choisi d’en défendre plusieurs dont l’authenticité n’est pas encore avérée, car même si elles ne sont pas de lui (on ne le saura peut-être jamais), elles n’en sont pas moins belles et s’inscrivent dans l’univers musical dans lequel il a évolué.

Clément Geoffroy

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