Sortie DVD : Traviata - vous méritez un avenir meilleur
Sortie prévue le 6 décembre sous le label BelAir Classiques.
Un parfum de renouveau embaume le Théâtre des Bouffes du Nord avec cette fresque dramatique et musicale de Benjamin Lazar centrée autour de la légendaire « dévoyée » Marie Duplessis, demi-mondaine parisienne, et de ses alter egos artistiques qui trouvent en la comédienne Judith Chemla une interprète incandescente.
Distribution
Un spectacle de Benjamin Lazar, Florent Hubert et Judith Chemla d’après La Traviata de Giuseppe Verdi
En français et italien, parlé et chanté, surtitré
Violetta Valéry : Judith Chemla
Alfredo Germont : Damien Bigourdan
Giorgio Germont : Jérôme Billy
Flora Bervoix et Anina : Elise Chauvin
Le Médecin : Florent Baffi
Violon : Marie Salvat
Violoncelle : Myrtille Hetzel
Clarinette : Axelle Ciofolo
Contrebasse : Bruno Le Bris
Accordéon : Gabriel Levasseur
Trombone : Sébastien Llado
Cor / le baron Douphol : Benjamin Locher
Mise en scène : Benjamin Lazar
Arrangements et direction musicale : Florent Hubert et Paul Escobar
Chef de chant :
Alphonse Cemin
Scénographie : Adeline Caron
Costumes : Julia Brochier
Lumières : Maël Iger
« Sempre libera » - toujours libre. C’est selon ce credo, écho du premier acte du célèbre opéra de Verdi, que le metteur en scène Benjamin Lazar et ses acolytes, la comédienne Judith Chemla et le musicien Florent Hubert, ont conçu ce spectacle insolite, qui mêle à loisir la musique immortelle de La Traviata, la pièce et le roman La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils, mais aussi tout l’imaginaire du Paris spleenétique de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier.
➔ Dans ce microcosme où les comédiens se font tour à tour chanteurs, poètes et musiciens, se dessinent éperdues les multiples facettes de cette femme qui fit couler tant d’encre : Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis, dite encore Violetta Valéry dans l’opéra de Verdi. Autour de ce personnage mystérieux s’élèveront vapeurs d’alcool et volutes d’opium, haleines de fleurs entêtantes et voiles de gaze transparente, troublant les repères pour faire jaillir toute nue cette puissance de vie que cristallise la dévoyée malade, par amour repentie.
De la musique de Verdi, Benjamin Lazar a retenu la pulsation fondamentale, ce flux d’énergie qui se décharge frénétiquement et qui parfois nous brûle, mais aussi son inspiration simple, populaire, évidente, qui la rend si malléable. Sur un orchestre réduit au plus simple appareil, ces mélodies que l’on croyait connaître se renouvellent.
Et tout au long de cette fête rituelle résonnent les mots amers qui résumeront la vie trop courte de la scandaleuse amoureuse : « Traviata », vous méritez un avenir meilleur.
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