Partenaire de l'exposition Chef-d'oeuvres de Budapest au Musée du Luxembourg à Paris, France Musique propose plusieurs émissions pour découvrir ce répertoire richissime, et offre un voyage sonore des rives du Danube aux steppes de la Puszta !
« Magyarzene ». Voilà comment on appelle la musique hongroise dans cette fascinante langue magyare, lointaine cousine du finnois et de l’estonien. Une musique longtemps confondue avec ses métamorphoses tziganes, comme en témoignent les célèbres « Danses hongroises » de Brahms et les « Rapsodies hongroises » de Liszt. (*François-Xavier Szymczak, producteur à France Musique) *
**Ecoutez la série spéciale Hongrie ** ( 01 | 02 | 03 | 04 | 05 )
Une émission présentée par François-Xavier Szymczak, du lundi au vendredi de 19h à 20h
**Ecoutez la semaine hongroise ** ( 01 | 02 | 03 | 04 | 05 )
Une émission présentée par Denisa Kerschova, du lundi au vendredi de 12h à 13h30
**Ecoutez la série spéciale Les grands pianistes hongrois ** :
György Cziffra, enregistrements rares et chemins de traverse
Andras SCHIFF (II) Schubert, Mendelssohn, Bartok, Bach
Lili Kraus, Géza Anda
Une émission présentée par Philippe Cassard, le samedi de 9h à 11h
Ecoutez l'émission Béla Bartók à Budapest en 1928
Une émission présentée par Anne-Charlotte Remond, du lundi au vendredi de 13h30 à 14h
Ecoutez l'émission Hongrie : Viktor Orban contre la musique ?
Une émission présentée par Christophe Bourseiller, le samedi de 16h à 17h
Ecoutez l'émission Béla Bartók à Budapest en 1928
Une émission présentée par Anne-Charlotte Remond, du lundi au vendredi de 13h30 à 14h
EXPOSITION AU MUSEE DU LUXEMBOURG
Alors que le musée des Beaux-Arts de Budapest, le célèbre Szépmüvészeti Múzeum, se lance dans une vaste campagne de rénovation qui l’oblige à fermer ses portes, les chefs-d’oeuvre les plus remarquables qui fondent sa renommée s’exposent au Musée du Luxembourg, du 9 mars au 10 juillet 2016.
Budapest se distingue par la richesse de ses collections conservées au musée des Beaux-Arts et à la Galerie nationale hongroise, mais aussi par l’originalité de leur histoire commune qui prend racine au XIXe siècle. Leur genèse témoigne de la volonté des pouvoirs publics d’alors de doter la capitale hongroise d’une institution d’envergure internationale qui puisse offrir le meilleur de l’art national et européen, essentiel à la formation et à l’élévation de la population.
Portée par une politique culturelle dynamique et raisonnée, l’idée d’un musée des Beaux-Arts prend forme avec l’acquisition par l’État en 1871 des quelques six-cents chefs d’oeuvre de la collection des princes Esterhazy. Elle se développe par la suite notamment grâce à la générosité de collectionneurs hongrois, désireux de contribuer à l’entreprise en comblant progressivement les lacunes du noyau initial. En 1896, le Parlement ** décide de faire construire un vaste bâtiment où réunir tous ces trésors ** alors présentés en divers endroits de la ville. Dans l’histoire de la Hongrie, la création de ce musée coïncide avec un moment d’essor économique et accompagne un âge d’or artistique. Véritable temple des muses élevé à l’orée du grand parc urbain, le nouvel édifice marqué par la référence à l’architecture antique ouvre ses portes en 1906. lI devient rapidement un rendez-vous obligé des habitants de Budapest et une collection parmi les plus prestigieuses d’Europe centrale.
L’exposition suit un** fil chronologique**, mettant parfois en avant les spécificités d’une école (le siècle d’or hollandais tant aimé des Esterhazy), mais développe aussi de façon transversale quelques thèmes qui sont illustrés de façon très originale dans la collection : ainsi peut-on réunir portraits et figures de fantaisie ou scènes de genre, en passant de **Hoffmann ** et **Rubens ** à **Messerschmidt, Goya, Füssli ** et Manet.
La grande peinture religieuse est également évoquée au travers des écoles européennes pour créer des face-à-face riches de sens. Quant au tournant du XXe siècle, entre symbolisme et expressionnisme, le visiteur peut s’en faire une idée nouvelle grâce à la rencontre entre des chefsd’oeuvre hongrois et des oeuvres, tout aussi rarement vues en France, de Böcklin, Rodin ou Puvis de Chavannes.
Commissaires :
Laurent Salomé, conservateur en chef du patrimoine et directeur scientifique de la Rmn-Grand Palais ;
Cécile Maisonneuve, docteur en histoire de l’art, conseiller scientifique à la Rmn-Grand Palais
Scénographe : Jean-Julien Simonot
INFOS PRATIQUES
Ouverture : tous les jours de 10h à 19h, nocturne le vendredi jusqu’à 21h30 Fermé le 1er mai
Tarifs : 12 €, TR 7,5 € (16-25 ans, demandeurs d’emploi et famille nombreuse),
Spécial Jeune : 7,5 € pour deux entrées (du lundi au vendredi à partir de 17h), gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires des minima sociaux
Accès :
Métro St Sulpice ou Mabillon RER B Luxembourg Bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du Luxembourg / Sénat
www.museeduluxembourg.fr
www.grandpalais.fr[
](http://billetterie.museeduluxembourg.fr/chefs-d-oeuvre-de-budapest-expo-peinture-ile-de-france-css5-rmnluxembourg-pg1-rg10764.html)
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