[FAKE NEWS DE LA MUSIQUE] Leonard Bernstein, espion communiste, enfin démasqué par le FBI !
[ Cet article a été rédigé dans le cadre d'un atelier journalistique avec des élèves du secondaire sur les infox/les fake-news pour la Semaine de la presse et des médias à l'école. Il présente volontairement des informations erronées. ]
[Cet article a été rédigé dans le cadre d'un atelier journalistique avec des élèves du secondaire sur les infox/fake-news pour la Semaine de la presse et des médias à l'école. Il présente volontairement des informations erronées.]
Dossier "Les Fake-news de la musique classique"
Leonard Bernstein, l’une des principales figures de la musique américaine, fait les grands titres ce matin ! Le FBI a finalement réussi à prouver son activité d'espionnage en faveur du bloc communiste. Les autorités fédérales ont ainsi mis un terme à trois décennies de surveillance du compositeur de West Side Story, en apportant des preuves qu'il appartenait et agissait au nom d'une organisation soviétique.
Les déclarations ouvertement socialistes de Leonard Bernstein ont mis la puce à l'oreille à l’administration du Président Truman dès 1949. La première enquête est classée sans suite. Mais en 1951, son nom apparaît pour la première fois dans le Security Index, la liste des personnes jugées dangereuses par les services de renseignement américains. Le compositeur se méfie, la rumeur court qu'il s'apprête à émigrer, comme Charlie Chaplin, producteur et acteur à Hollywood. On le soupçonne même d'entretenir des liens étroits avec les réseaux de ce dernier... Impossible cependant d'y voir plus clair. Par précaution, les autorités refusent à Bernstein le renouvellement de son passeport, mais le compositeur réussit à le récupérer en jurant sur l’honneur qu’il ne fait pas et n’a jamais fait partie d’une quelconque organisation communiste.
Les autorités ne sont pas dupes, et les premières preuves ne tardent pas : avec son opérette Candide, créée en 1956, Bernstein se range du coté des critiques de la politique anticommuniste du sénateur MacCarthy, un faux pas qui ne passe pas inaperçu.
Suivent les déclarations contre la guerre du Viêt Nam et son soutien affiché aux Black Panthers, qui aux yeux de John Edgar Hoover, le directeur du FBI, font déborder le vase. Le directeur n'attend qu'une occasion pour rendre publiques les preuves qui s'accumulent contre le compositeur.
Et l'occasion finit par se présenter : pour sa dernière oeuvre en date, Mass, oeuvre commandée par Jacqueline Kennedy pour l’inauguration du Kennedy Center of Performing Arts, Bernstein travaille avec un prêtre catholique, Philip Berrigan, militant pacifiste et opposant farouche à la guerre du Viêt Nam, lui même étroitement surveillé par le FBI.
La création de l'oeuvre est prévue le 8 septembre, mais elle n'aura jamais eu lieu. Le FBI met la main sur les textes en latin et y découvre des messages codés de propagande anti-gouvernementale et pro-communiste. Le compositeur est pris dans son propre piège. Ce 8 septembre au Kennedy Center, Bernstein est arrêté avant même de monter sur scène, et acheminé à la prison fédérale de l'Etat de New York, où il attendra d'être jugé.