Guillaume Bellom, pianiste, révélation des Victoires de la musique classique 2017

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Guillaume Bellom, pianiste, révélation des Victoires de la musique classique 2017

Guillaume Bellom est nommé pour les Révélations des Victoires de la Musique Classique
Guillaume Bellom est nommé pour les Révélations des Victoires de la Musique Classique
© Radio France - A.deLaleu

Guillaume Bellom est pianiste. Il est nommé pour les Victoires de la musique classique 2017 dans la catégorie “Révélations soliste instrumental”. Nous lui avons posé cinq questions.

France Musique : Pouvez-vous vous présenter ?

Guillaume Bellom : J’ai 24 ans, originaire de Besançon et je suis à Paris depuis 8 ou 9 ans au CNSMD (conservatoire national supérieur de musique et danse) j’ai fait un double cursus violon et piano. Depuis 4 ou 5 ans je me consacre au piano pour passer des concours. Je ne lâche pas totalement le violon mais d’un point de vue professionnel je suis pianiste. Je suis en train de sortir vraiment de la vie d’étudiant pour rentrer dans le bain des concerts. C’est le moment clé pour faire les bons choix, notamment musicaux. J’ai vraiment l’impression de commencer à me connaître, savoir où j’en suis et quel type de pianiste je suis.

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Quand et comment avez-vous décidé d’être pianiste ?

J’ai commencé vers 5 ans. Je suis le dernier d’une fratrie de 5 et on a tous fait de la musique donc j’ai toujours entendu mon frère qui travaillait son violoncelle dans la pièce du haut, ma soeur son piano en bas. Moi j’étais là au milieu et c’était normal. Je n’ai donc pas le souvenir d’un moment de déclic. C’était naturel et ça l’est resté. Ce qui a précipité mes choix c’est d’arriver à Paris, avec beaucoup de rencontres, on joue plus, on travaille plus mais ce n’était pas une démarche de moi-même. J’ai toujours vécu comme cela, je me pose plutôt la question de savoir ce que je ferais sans la musique.

Quel serait votre rêve le plus fou ?

De pouvoir tout jouer ! D’avoir tout le répertoire pianistique sans avoir à travailler avant. D’être dans un rapport immédiat avec la musique.

A quoi pensez-vous quand vous jouez ?

Idéalement pendant les concerts où je suis totalement dans ma musique je ne pense pas beaucoup. Comme si le déroulé musical se faisait par lui-même et que je n’avais qu’à m’insérer dans le mouvement, le discours musical, sans avoir à me poser de questions. Les concerts où je me sens libéré, où je suis le plus dans la musique ce sont les moments où il n’y a rien autour, juste le discours. C’est presque métaphysique, on lâche prise.

Quel est votre plus beau souvenir musical ?

Je pense que ça a été le moment où j’ai découvert les Davidsbündlertänze de Schumann. Une oeuvre que je ne connaissais pas du tout. J’ai ouvert cette partition sans savoir ce que c’était, commencé à la déchiffrer et pendant un mois j’y ai passé des heures, je ne faisais que de déchiffrer, pièce après pièce, c’était un choc. Même si je ne jouais pas toutes les notes c’était une révélation incroyable, bouleversante. C’est ça que je veux retrouver en concert, cette innocence et cette envie de découvrir quelque chose, retrouver le choc musical.

Propos recueillis par Aliette de Laleu

Vidéos

Concert des Révélations - Victoires de la Musique Classique 2017
Enregistré mardi 3 janvier au studio 105 de la Maison de la Radio

Franz Schubert : Impromptu D 935, n°4 en fa mineur

Robert Schumann : Carnaval de Vienne, op.26 intermezzo + Davidsbündlertänze, op.6 - XIV

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