Inauguration du Zaradye Concert Hall à Moscou

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Inauguration du Zaradye Concert Hall à Moscou

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Valery Gergiev à la tête du concert d'ouverture du Zaryadye Concert Hall à Moscou
Valery Gergiev à la tête du concert d'ouverture du Zaryadye Concert Hall à Moscou
© Getty - Alexei Nikolsky

La soirée d’ouverture, le samedi 8 septembre 2018, du Zaradye Concert Hall à Moscou a rassemblé Anna Netrebko, Daniil Trifonov, Denis Matsuev et Valery Gergiev qui dirigeait l’Orchestre du Théâtre Mariinsky.

Samedi 8 septembre, la Russie inaugurait sa nouvelle salle de concert au centre de Moscou, à quelques centaines de mètres de la Place Rouge et du Kremlin à Moscou. Cette première soirée s’est tenue en présence du président Vladimir Poutine, ainsi que de prestigieux artistes : les pianistes Daniil Trifonov et Denis Matsuev, le chef Valery Gergiev à la tête de l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et Anna Netrebko qui nous a livré ses premières impressions en sortant de scène : « C’est une salle de concert magnifique, l’acoustique est extraordinaire, je pouvais faire ce que je voulais avec ma voix, je suis très heureuse ». Elle ajoute : « On a partout besoin de beaux endroits comme celui-ci où les musiciens peuvent jouer ». 

Le bâtiment, tout en courbe et en transparence, a été construit par l’agence américaine d’architecture Scofidio et Renfro.  Sa capacité est de 1600 places. L’acoustique a quant à elle été conçue par Yasuhisa Toyota, le même acousticien que pour la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg et la Philharmonie de Paris. « L’acoustique ne peut pas être conçue séparément de l’architecture donc il faut collaborer avec l’architecte et le design », explique-t-il, « i_l y avait beaucoup de choses qui étaient très compliquées, comme la planification du travail, et les coûts à prévoir. C’était très difficile et ça relevait du défi. Je pense qu’on a fait du très bon travail !_ »

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« Toyota a encore gagné ! »

Le violon solo de l’Orchestre du Mariinsky, Lorenz Nasturica, est lui aussi enthousiaste : « Nous sommes très heureux parce que nous avons encore une très belle salle ». Le musicien a tout de fois un petite critique « parce qu’il en faut bien une », déclare-t-il en riant, « les loges sont trop loin de la salle, à l'autre bout du bâtiment, ce qui n’est pas pratique surtout quand on a son Stradivarius. J’espère que cela va changer.  » C'est tout de même sur une notre positive que le violoniste conclut : « Je le dis à Toyota, encore une fois tu as gagné auprès des musiciens, parce quand on joue on se dit que c’est incroyable ! »

La chronique d'Antoine Pecqueur
2 min