Isabel Sörling - Mareld

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Isabel Sörling - Mareld

IsabelSörling
IsabelSörling
- Viktor Freidlitz

Une voix d‘électron libre. Un jour chez Airelle Besson, un autre chez Paul Lay, ou alors avec le trio You… Isabel Sörling signe cette fois, avec “Mareld”, un album où elle prend les rênes.

Isabel Sörling n’est pas comme les autres. Elle détonne par sa voix, puissante et totalement libre, féroce et complètement habitée et par sa personnalité et son charisme quasi mystiques. Il s’agit avec elle d’un sacre du feu, de bioluminescence (Mareld en suédois) très exactement, en d’autres termes d’une incandescence aquatique. Phénomène rare dont elle a pu témoigner étant enfant, lors d’escapades nocturnes en voilier sur les mers Scandinaves aux côtés de sa mère.

Sa musique pourrait s’apparenter à un voyage initiatique, une sorte de transe rituelle, dans lequel se mêlent l’aridité d’un terroir traditionnel (rythmes et percussions inspirés de la musique africaine) et la splendeur d’une luxuriance contemporaine (utilisations de samples et synthétiseurs…). Il serait presque dommage de réduire la musique d’Isabel Sörling à un genre pop/folk expérimental tant ses performances et prestations scéniques sont bouleversantes. Ça relève de la performance, de l’expérience transcendantale. 

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Isabel se transforme avant chaque concert, elle se peint le visage et monte sur scène dans un état quasi second. Il s’agit de vie et de mort, dans le texte mais aussi d’humanité dans le concept… D’un brassage de cultures et de contrastes “entre une certaine froideur suédoise, et la chaleur des percussions gnawa”. Mais le fil conducteur reste la lumière, cette fameuse bioluminescence qui transparaît même jusque dans le collage illustrant sa pochette d’album.

Isabel Sörling ne laisse pas indifférent, c’est le moins qu’on puisse dire. Beaucoup l'auront découverte aux côtés de Airelle Besson ou de Paul Lay, d'autres auront été séduits par son premier album produit par Ibrahim Maalouf, et le constat est toujours le même. Au delà de cette voix d’une pureté rare, cette artiste possède une véritable aura… Cet élément en plus qui lui vaut aujourd’hui le surnom de Janis Joplin du jazz.

Jazz Club

Aujourd’hui elle revient avec 11 nouveaux titres lumineux, inspirés d’audios exhumés d’un vieux disque dur rempli de musiques traditionnelles Africaines et enregistrés dans le Lot sous la houlette de Nicolas Charlier.
(extrait du communiqué de presse)

Isabel Sörling (voix, guitare acoustique, synthétiseurs, percussions)
Marc-Antoine Perrio (guitares, percussions)
Jonathan Albrektson (synthétiseurs, basse, percussions)
Nicolas Charlier (batterie, synthétiseurs, percussions)

A écouter dans l'émission sur Kat Edmonson : Kat Edmonson au pays des songes
Open jazz
59 min