Jazz au Trésor : T-Bone Walker - Five Classics Albums

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Jazz au Trésor : T-Bone Walker - Five Classics Albums

Par
T-Bone Walker
T-Bone Walker
© Getty - Donaldson Collection

La séquence des perles et des inédits ressortis de l’oubli. Cette semaine, la réédition chez Avid Roots de « Five Classic Albums » reprenant des classiques du bluesman T-Bone Walker entre 1947 et 57.

On croit souvent que la guitare électrique est apparue dans le blues abev B.B. King. En réalité, T-Bone Walker (1910-1975) l’avait précédé de quelques années. Dans sa jeunesse, T-Bone (Aaron Thibeaux Walker de son vrai nom), originaire du Texas, avait été autant familiarisé avec le jazz qu’avec le blues. Bling Lemon Jefferson était un ami de la famille et il avait gravé son premier single en 1929. C’est en déménageant à Los Angeles dans la décennie suivante qu’il se retrouva immergé dans la vie musicale et expérimenta l’électrification de la guitare. Lorsqu’il signa chez Capitol en 1942, puis Black & White en 1946, ce son était son ADN. 

L’autre particularité de T-Bone Walker est d’être l’un des grands bluesmen les plus marqués par le jazz. Chez Black & White, puis Impérial et plus tard Atlantic, on le retrouvera fréquemment dans des contextes de petites et grandes formations de jazz. Avec un jeu de guitare incisif, mordant, recourant à des attaques sur deux cordes simultanément ainsi qu’à des flexions de cordes qui allaient devenir monnaie courante ensuite. B.B. King sera son plus fameux disciple.

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Sont rassemblés ici dans la série « Five Classics Albums », « Classics in Jazz », publié en 1953, « Sings The Blues », « Singing The Blues » et « T-Bone Blues », qui virent le jour en 1959, ainsi que « I Get So Weary » dont la sortie fut décalée à 1961.

  • Call It Stormy Monday (But Tuesday Is Just As)

« Classics in Jazz » (Black & White)
T-Bone Walker (guitare, voix)
Teddy Buckner (trompette)
Bumps Myers (sax ténor)
Lloyd Glenn (piano)
Arthur Edwards (contrebasse)
Oscar Lee Bradley (batterie)
Enregistré à Hollywood, le 13 septembre 1947

  • Blue Mood 

« Sings The Blues » (Imperial)
T-Bone Walker (guitare, voix)
Eddie Hutcherson (trompette)
Edward Hale (sax alto)
Maxwell Davis (sax tenor)
Jim Wynn (sax baryton)
Willard McDaniel ou Zell Kindred (piano)
R.S. Rankin (guitare)
Buddy Woodson (contrebasse)
Oscar Lee Bradley ou Robert “Snake” Sims (batterie)
Enregistré à Los Angeles, 5 janvier 1952

  • Glamour Girl

« Singing The Blues » (Imperial)
T-Bone Walker (guitare, voix)
Eddy “Go Go” Hutcherson (trompette)
Edward Hale (sax alto)
Eddie “Lockjaw” Davis (sax tenor)
Jim Wynn (sax baryton)
Zell Kindred (piano)
Buddy Woodson (contrebasse)
Robert “Snake” Sims (batterie)
Enregistré à Los Angeles, avril 1950 

  • Two Bones And A Pick

« T-Bone Blues » (Atlantic)
T-Bone Walker (guitare)
Plas Johnson (sax tenor)
Ray Johnson (piano)
R.S. Rankin, Barney Kessel (guitare)
Joe Comfort (contrebasse)
Earl Palmer (batterie)
Enregistré à Los Angeles, 27 décembre 1957

  • Here In The Dark

« I Get So Weary » (Imperial)
T-Bone Walker (guitare, voix)
Edward Hale (sax alto)
Maxwell Davis (sax tenor)
Jim Wynn (sax baryton)
Williard McDaniel (piano)
Buddy Woodson (contrebasse)
Oscar Lee Bradley (batterie)
Enregistré à Los Angeles, mars 1952